Nouvelles lois sur les acheteurs étrangers et les flips immobiliers au Canada
Table des matières
Le prix des propriétés au Canada a connu une hausse vertigineuse, particulièrement dans les grandes villes comme Toronto et Vancouver, ce qui donne du fil à retordre aux Canadiens à la recherche de logements abordables. Le gouvernement canadien a réagi en lançant plusieurs initiatives visant à rendre le logement plus accessible et abordable, adoptant ainsi une approche unique pour résoudre ce problème urgent.
La première mesure consiste en une taxe sur les investisseurs qui transforment des propriétés à des fins lucratives (aussi appelé flip). Cette mesure fait en sorte que ceux qui achètent et revendent des propriétés paient leur juste part, favorisant ainsi la baisse des prix pour les Canadiens. De plus, le gouvernement a mis à jour la Stratégie nationale sur le logement (SNL), un plan décennal prévoyant l’affectation de plus de 72 milliards de dollars pour rendre les logements plus abordables.
Le projet de loi omnibus C-32 prévoit notamment d’améliorer l’accès aux marchés locatifs et de fournir un soutien aux ménages à faible revenu. D’autres mesures comprennent des restrictions sur l’achat de biens immobiliers résidentiels par des non-Canadiens et des taxes sur les propriétés vacantes afin de décourager la spéculation sur le marché. Parallèlement, la SNL cherche à remédier à la pénurie de logements au Canada en encourageant la construction de nouveaux logements et en rétablissant l’abordabilité.
Key Highlights
- Le gouvernement fédéral a introduit des incitations financières et des restrictions en matière de logement avec l’adoption du projet de loi C-32.
- La taxe anti-flip rend plus coûteux la spéculation ou le flip d’une maison dans les 365 jours en limitant l’exemption de résidence principale (crédit d’impôt).
- L’interdiction aux acheteurs étrangers impose un moratoire de deux ans aux personnes et entités non canadiennes qui achètent des biens immobiliers au Canada.
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Obtenez votre tauxCes mesures ont suscité des réactions partagées de la part des experts, dont certains estiment qu’elles ne suffisent peut-être pas à résoudre le problème de la hausse du prix des propriétés dans les grandes villes canadiennes. Néanmoins, ces mesures prises par le gouvernement canadien démontrent son engagement à faire en sorte que tous les Canadiens aient accès à des options de logement abordable.
Qu’est-ce que la nouvelle taxe anti-flip au Canada?
La nouvelle taxe canadienne anti-flip vise à imposer la totalité des bénéfices tirés du flip de biens immobiliers résidentiels. Cette mesure proposée par le gouvernement fédéral est entrée en vigueur le 1er janvier 2023. En vertu de ces nouvelles règles, tout gain réalisé lors de la vente d’une « propriété flippée » est considéré comme un revenu d’entreprise et sera entièrement imposable. Cela signifie que l’exemption pour résidence principale ne peut plus être utilisée pour mettre ces gains à l’abri de l’impôt.
Ces nouvelles règles ont été adoptées afin de décourager la vente de biens immobiliers en vue de réaliser un profit rapide. L’impôt est prélevé sur tous les bénéfices réalisés lors de la vente d’un bien dans les 365 jours suivant son achat. Les investisseurs peuvent être soumis à un impôt beaucoup plus élevé s’ils vendent leurs biens trop rapidement. Cette taxe vise également à réduire les activités spéculatives sur le marché immobilier, comme le flip, qui peuvent entraîner une hausse des prix et une baisse de l’abordabilité pour les acheteurs potentiels.
La taxe s’applique également aux ventes de cession de propriétés résidentielles individuelles nouvellement construites ou substantiellement rénovées. Le gouvernement espère augmenter le nombre de propriétés abordables pour les Canadiens qui cherchent à acheter une maison ou un condo en taxant ceux qui réalisent des profits rapides en achetant et en revendant des biens immobiliers.
Par ailleurs, le gouvernement estime que cette mesure pourrait rapporter jusqu’à 3 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour financer des initiatives telles que l’amélioration de l’accès aux marchés locatifs ou le soutien aux ménages à faible revenu. Cela pourrait représenter un précieux répit pour ceux qui ont du mal à trouver un logement abordable dans un marché où les prix montent en flèche.
Bien que les répercussions de cette nouvelle taxe ne soient pas encore claires, une chose est sûre : elle pourrait constituer une étape essentielle pour rendre le logement plus accessible et abordable pour tous les Canadiens. Il est crucial pour les Canadiens qui envisagent d’acheter ou de vendre un bien immobilier de comprendre les implications de cette nouvelle loi fiscale afin de pouvoir prendre des décisions éclairées concernant leurs investissements.
Aperçu des nouvelles règles anti-flip
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a introduit de nouvelles règles anti-flip en 2023 qui impactera les investisseurs et les propriétaires partout au pays. Ces règles s’appliquent aux biens résidentiels détenus depuis moins d’un an. Tout gain réalisé lors de la vente de ces propriétés sera imposable en tant que revenu d’entreprise et non en tant que gain en capital. En d’autres termes, les bénéfices tirés de la vente de propriétés ne seront plus admissibles à l’exemption pour résidence principale et seront entièrement imposables.
Il est important de noter que ces règles ne s’appliquent pas à toutes les transactions immobilières, mais uniquement à celles où le bien est vendu dans les 12 mois qui suivent son achat. Elles ne s’appliquent pas non plus aux propriétés détenues depuis plus de 12 mois ou à celles achetées avant le 1er janvier 2023. Les nouvelles règles anti-flip de l’ARC s’attaquent à la spéculation dans les transactions immobilières et découragent les gens d’acheter et de vendre des propriétés dans le seul but de réaliser un profit. Le fait de rendre ces profits entièrement imposables encourage les gens à investir dans des propriétés en visant une appréciation à long terme plutôt que des gains à court terme.
Exceptions aux nouvelles règles anti-flip
Les nouvelles règles anti-flip de propriétés résidentielles, annoncées dans le budget fédéral de 2022, stipulent que tous les bénéfices provenant du flip de propriétés doivent être entièrement imposés. Toutefois, il existe certaines exceptions à ces règles.
Les personnes répondant à certains critères qui vendent leur propriété résidentielle dans les 12 mois peuvent être exemptées de ses nouvelles mesures anti-flip. Les exemptions comprennent les événements de la vie tels que le décès du propriétaire ou d’une partie liée, l’ajout d’un membre au ménage ou un changement d’utilisation de la propriété.
Voici quelques exemples d’exemptions possibles :
- décès du contribuable ou d’une personne apparentée, ou le contribuable rejoint le foyer d’une personne apparentée
- intégration d’une personne apparentée dans le ménage (naissance d’un enfant, adoption ou soins à un parent âgé)
- dissolution d’un mariage ou d’une union de fait du contribuable (s’il vit séparé depuis au moins 90 jours avant la disposition)
- menace pour la sécurité personnelle ou handicap / maladie grave du contribuable ou d’une personne apparentée,
- « déménagement admissible » du contribuable ou de son époux ou conjoint de fait (par exemple, un déménagement professionnel où le nouveau domicile est situé au moins 40 km plus près du nouveau lieu de travail)
- cessation involontaire d’emploi du contribuable ou de son conjoint ou conjoint de fait
- insolvabilité du contribuable et destruction/expropriation contre son gré.
Les propriétaires doivent comprendre les nouvelles règles anti-flip et la façon dont celles-ci peuvent les affecter lors de la vente de leur bien. En consultant un professionnel de la fiscalité immobilière ou un juriste, vous pourrez vous assurer que vous vous conformez à toutes les réglementations applicables et que vous profitez de toutes les exemptions.
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Qu’est-ce que l’exemption pour résidence principale?
L’exemption pour résidence principale est un crédit d’impôt offert par l’Agence du revenu du Canada (ARC) aux Canadiens qui vendent leur résidence principale. L’exemption leur permet d’éviter de payer des impôts sur les bénéfices, à condition qu’ils aient habité la propriété en tant que résidence principale pendant au moins 4 des 5 dernières années.
L’exemption pour résidence principale élimine l’impôt sur les gains en capital, ce qui peut être un bon moyen d’économiser de l’argent lors de la vente de votre propriété. Elle ne s’applique qu’à un seul bien par unité familiale, de sorte que si vous possédez plusieurs biens qui ont pris de la valeur, vous ne pourrez demander cette exemption que pour un seul d’entre eux. Elle ne s’applique pas non plus aux biens détenus à des fins d’investissement ou d’activités génératrices de revenus, comme les biens locatifs.
Dans les cas où le vendeur n’a pas habité la maison en raison de circonstances hors de son contrôle (comme une mutation professionnelle ou le service militaire), il peut tout de même bénéficier d’une exemption partielle en fonction de la durée pendant laquelle il a habité la propriété avant de la vendre. De plus, des règles spéciales peuvent s’appliquer s’il y a un changement d’utilisation de la propriété après l’achat, mais avant la vente (par exemple, la conversion d’une résidence personnelle en un logement locatif).
L’exemption pour résidence principale peut offrir des avantages financiers considérables au moment de la vente de votre propriété. En comprenant bien son application, vous pourrez en tirer pleinement parti. Il est préférable de consulter un professionnel de la fiscalité pour obtenir des précisions concernant ce crédit d’impôt et discuter de stratégies liées à son application en fonction de votre situation.
Qu’est-ce que l’interdiction relative aux acheteurs étrangers?
L’interdiction relative aux acheteurs étrangers est une nouvelle loi qui est entrée en vigueur au Canada le 1er janvier 2023. Elle interdit aux non-Canadiens et aux résidents non permanents d’acheter des propriétés résidentielles dans le pays pendant deux ans. Le gouvernement fédéral a introduit cette interdiction pour contribuer à réduire la pression sur l’un des marchés immobiliers les plus inabordables au monde.
L’interdiction s’applique aux entités commerciales et aux particuliers qui sont citoyens d’un autre pays, et comporte plusieurs exemptions. Elle ne s’applique pas aux Canadiens vivant à l’étranger qui cherchent à acheter une propriété dans leur pays d’origine. Les acheteurs étrangers qui détiennent un permis de travail ou d’études, les demandeurs de statut de réfugié et ceux qui vivent au Canada depuis au moins un an sont également exemptés de l’interdiction.
Les répercussions de cette interdiction sur le marché immobilier canadien restent à voir, mais elles pourraient conduire à un regain d’intérêt pour les politiques globales en matière de logement comme celle-ci. Elle pourrait également affecter le marché immobilier américain, car les acheteurs étrangers pourraient chercher ailleurs des opportunités d’investissement.
En somme, l’interdiction visant les acheteurs étrangers est indispensable pour résoudre la crise de l’abordabilité du marché immobilier canadien. Elle permettra de s’assurer que les Canadiens ont accès à des options de logement abordable et que les investisseurs étrangers ne profitent pas du marché.
Qui est considéré comme un acheteur étranger au Canada?
Pour qu’un particulier ou une société soit considéré comme un acheteur étranger au Canada, il ne doit pas être un résident permanent ou un citoyen canadien. Les étudiants internationaux, les travailleurs étrangers temporaires et les demandeurs de statut de réfugié peuvent acheter une propriété à condition d’avoir vécu au Canada pendant un certain nombre d’années.
En gros, l’interdiction aux étrangers d’acheter des propriétés au Canada pendant deux ans a pour but de rendre le logement plus accessible et plus abordable pour les Canadiens tout en décourageant la spéculation sur le marché. Elle contribuera également à protéger contre la manipulation potentielle des prix par les acheteurs étrangers qui cherchent à investir dans l’immobilier canadien.
En conclusion, aucun résident permanent ou citoyen du Canada n’est considéré comme un acheteur étranger en vertu de cette nouvelle loi. Les étudiants internationaux et les travailleurs étrangers peuvent acheter une propriété à condition qu’ils aient vécu au Canada pendant un certain nombre d’années. Il est toutefois interdit aux entreprises commerciales d’acheter des propriétés résidentielles à des fins d’investissement pendant ces deux années.
Foire aux questions (FAQ)
Combien peut coûter le flip d’une propriété?
Les gains d’investissement sur le produit de la vente seront traités comme un revenu d’entreprise dans l’année où ils sont réalisés. Comme le revenu d’entreprise est basé sur votre taux marginal d’imposition, vos gains seront deux fois plus imposés que les gains en capital.
Un étranger peut-il acheter une propriété au Canada en 2023?
Oui, car il existe quelques exceptions à la règle d’interdiction aux acheteurs étrangers. Elle permet aux travailleurs étrangers temporaires, aux étudiants internationaux et aux demandeurs de statut de réfugié d’acheter une propriété, et ce, même s’ils détiennent un passeport ou une citoyenneté étrangère.
Puis-je encore acheter une propriété au Canada en tant que nouvel immigrant?
En tant que nouvel immigrant au Canada, vous pouvez acheter des biens immobiliers ici. Si vous avez l’intention d’acheter une propriété dans les trois premières années suivant votre arrivée au Canada, vous devrez obtenir une autorisation supplémentaire d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). De plus, même si vous recevez l’autorisation d’IRCC, il se peut que des restrictions soient imposées à votre achat en fonction des règles provinciales concernant la propriété étrangère de biens immobiliers résidentiels. Vous pouvez trouver plus d’informations sur ce processus d’autorisation sur le site Web d’IRCC.
En conclusion
Envisagez-vous d’acheter ou de vendre une propriété au Canada prochainement? Si c’est le cas, il est important de connaître les dernières restrictions imposées aux acheteurs étrangers et les conséquences fiscales de la revente de propriété. Ces sujets sont largement débattus au sein du marché hypothécaire et par les professionnels de l’immobilier, mais les subtilités de ces nouvelles réglementations qui pourraient affecter votre transaction peuvent facilement vous échapper. Les acheteurs et les propriétaires doivent se tenir informés pour prendre des décisions éclairées au moment de conclure un achat.
Pour quiconque cherche à entrer sur le marché immobilier, qu’il s’agisse d’un premier acheteur ou d’un acheteur expérimenté, il est primordial de prendre note des récentes mesures visant à limiter les achats par des étrangers et à introduire des lois fiscales anti-flip. Chez nesto, nous suivons de près l’évolution du secteur immobilier et des prêts hypothécaires afin que vous n’ayez pas à le faire. Nos experts en prêts hypothécaires sans commission peuvent répondre à toutes vos questions sur la façon dont ces nouvelles réglementations pourraient affecter votre prochaine transaction. Contactez-nous dès aujourd’hui pour mieux connaître vos options!
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