Gérer vos attentes concernant la prochaine annonce de taux de la Banque du Canada le 7 juin

La banque centrale du Canada a relevé son taux directeur à un jour de 425 points de base (1 point de base équivaut à 1 centième de 1 %) pour le porter à 4,50 % en mars 2022 et a prévenu que d’autres augmentations étaient à prévoir. Les taux pourraient augmenter à nouveau en raison du dynamisme de l’économie qui a dépassé les prévisions. Les marchés monétaires estiment à 75 % la probabilité d’une hausse de 25 points de base d’ici la fin de l’été, et à 38 % la probabilité d’une hausse lors de la réunion au sujet de la politique monétaire qui aura lieu la semaine prochaine.
La résilience économique entrave les tentatives de la banque centrale de contrôler l’inflation, et la pause sur les hausses de taux enregistrée depuis janvier pourrait prendre fin à la suite de la publication des récentes données. Plusieurs analystes affirment que la légère augmentation du taux d’inflation annuel en avril pourrait pousser la banque centrale à augmenter les taux, en particulier si l’inflation ne ralentit pas comme prévu.
Les grandes lignes
- Les récentes augmentations de l’inflation et d’autres facteurs économiques accentuent la probabilité d’une hausse des taux.
- Les attentes du marché concernant une hausse des taux de 25 points de base en juillet sont plus élevées qu’en juin.
- Les hausses de taux et le marché du travail pourraient ne pas être les seules pressions à l’origine de la récente hausse de l’inflation.
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Dernière heure : La Banque du Canada hausse son taux directeur de 0.25%
- Les mesures prises par la banque centrale pour maîtriser l’inflation pourraient entraîner une hausse des coûts d’emprunt et un ralentissement de la construction résidentielle.
- Les inquiétudes concernant la pénurie de logements et la hausse des prix de l’immobilier persistent.
- Les économistes sont divisés en ce qui concerne le calendrier d’une éventuelle récession, mais un atterrissage en douceur est toujours possible si le marché du travail reste fort.
- Les dépenses de consommation continuent d’exercer des pressions inflationnistes, ce qui pourrait entraîner de nouvelles hausses des taux d’intérêt.
- L’augmentation de la demande de logements locatifs et des dépenses de logement sont également des facteurs contributifs.
- Les acheteurs et les propriétaires ont plusieurs options pour faire face au contexte économique actuel, comme le renouvellement anticipé, la prolongation du terme de l’hypothèque ou la location en attendant d’acheter.
La solidité du marché de l’emploi canadien maintient l’inflation à un niveau élevé
Le marché de l’emploi canadien reste vigoureux malgré les hausses de taux de la Banque du Canada, qui vise à atteindre son objectif d’inflation de 2 % en augmentant le taux de chômage. Cependant, malgré une inflation en baisse, le marché de l’emploi reste fort. Selon les économistes, il est peu probable que des pertes d’emplois importantes, qui coïncident souvent avec une baisse de l’inflation, soient nécessaires pour que les prix diminuent. Néanmoins, la question macroéconomique de 2023 est de savoir si cette fois-ci est différente.
Le marché de l’emploi au Canada est resté stable en avril, selon le dernier rapport sur l’emploi de Statistique Canada. Le taux de chômage est resté inchangé à 5 % et le nombre d’emplois créés a dépassé les prévisions. Quant à l’inflation, elle n’a cessé de reculer, passant de 8,1 %, son plus haut niveau de juin dernier, à 4,3 %. Des facteurs mondiaux et non liés à l’emploi, tels que les liens étroits avec l’économie américaine, sont en jeu. Les craintes d’une « spirale salaires-prix » qui a alimenté l’inflation dans les années 1970 ne sont plus de mise aujourd’hui, mais la question est de savoir si l’inflation peut diminuer avec un taux de chômage faible.
Le dernier rapport sur l’emploi indique une forte croissance des salaires, avec des taux d’intérêt supérieurs à l’inflation. Malgré la baisse des offres d’emploi, les salaires des travailleurs ont encore la possibilité de rattraper le retard accumulé depuis plusieurs années. Cependant, l’impact potentiel des gains salariaux sur les conditions économiques reste incertain.
Les experts prévoient que les gains salariaux ne perturberont pas les bénéfices des entreprises et que quelques années de gains salariaux soutenus sont possibles sans nuire à l’économie. L’approche de la politique monétaire de la Banque du Canada pourrait changer en fonction de cette tendance. Bien que le marché du travail ait été solide, les augmentations de taux d’intérêt peuvent prendre du temps à se refléter dans les données relatives à l’emploi. Les événements récents laissent espérer un atterrissage en douceur. Toutefois, il est essentiel de faire preuve de prudence et de ne pas être trop optimiste.
La pénurie de main-d’œuvre au Canada est subjective
Les entreprises s’adaptent à la baisse du taux de chômage en intégrant des innovations dans leurs activités. Cependant, plusieurs entreprises préfèrent faire pression pour augmenter la main-d’œuvre bon marché plutôt que de s’adapter. Malgré les allégations de pénurie généralisée de main-d’œuvre, le rapport de Statistique Canada ne fait état que de quelques pénuries pour les postes exigeant au moins un diplôme universitaire de premier cycle. En revanche, il y a beaucoup de postes vacants pour les emplois moins qualifiés, pour lesquels les salaires n’ont pas suivi l’inflation. L’augmentation du nombre de travailleurs étrangers temporaires qui acceptent des salaires réduits contribue à la pénurie de main-d’œuvre. Les entreprises se plaignent de la pénurie de main-d’œuvre, mais n’investissent pas dans la résolution du problème.
L’économiste Jim Stanford met en évidence des problèmes structurels plus profonds dans les offres d’emploi : les offres d’emploi électroniques et les bas salaires qui entraînent un taux de roulement élevé. Les employeurs qui anticipent les roulements et les postes vacants dupliquent les annonces, ce qui n’est pas le signe d’une véritable pénurie de main-d’œuvre. Alors que certains employeurs sont en difficulté, les travailleurs étrangers temporaires subventionnent les coûts de main-d’œuvre et la productivité.
Les consommateurs canadiens contribuent à stimuler la croissance de l’économie en dépensant davantage en biens et services, la croissance du PIB au premier trimestre étant alimentée par les secteurs des exportations et des dépenses de consommation. L’augmentation des dépenses de consommation a été d’une ampleur inattendue et a porté la part du PIB à son niveau le plus élevé depuis 1961, dépassant les dépenses de consommation aux États-Unis. Cette frénésie d’achats met en péril les efforts de la Banque du Canada pour freiner l’inflation en réduisant la demande. Certains économistes estiment que cette frénésie d’achats augmente la probabilité d’une nouvelle hausse des taux.
La pénurie de main-d’œuvre entraîne une hausse des coûts d’emprunt
Les exportations et les dépenses de consommation ont stimulé la croissance du PIB au premier trimestre, qui a augmenté de 5,7 % d’une année sur l’autre. Malheureusement, la construction résidentielle connaît un ralentissement en raison de la pénurie de main-d’œuvre et de l’augmentation des coûts d’emprunt. Le ralentissement de la construction en période de pénurie de logements est problématique pour la Banque du Canada et les Canadiens, car le gouvernement vise à accroître l’abordabilité du logement et à accueillir 500 000 immigrants par année. Les mises en chantier devraient tomber à 212 000 en 2023, contre 262 000 en 2022, ce qui limitera la capacité à suivre le rythme de l’immigration.
Le Canada s’inquiète de plus en plus de l’effet des investisseurs dans l’immobilier résidentiel sur le logement. Tout en fournissant un parc locatif nécessaire, ils ont également contribué à l’instabilité des prix des logements et ont limité l’accès au marché pour les acheteurs d’un premier logement, selon Statistique Canada.
La pénurie de logements au Canada, conjuguée à l’augmentation de l’immigration, risque d’entraîner une hausse des prix de l’immobilier. Depuis le début de l’année 2021, les prix moyens des habitations ont augmenté de 17 %.
Les constructeurs et les promoteurs se plaignent du ralentissement de la construction en raison de l’opposition aux projets de construction et de la résistance aux plans d’augmentation de la densité urbaine. Ces obstacles et la hausse des taux hypothécaires rendent l’achat d’un logement encore plus difficile pour le Canadien moyen.
Les économistes s’attendent à une hausse des taux la semaine prochaine
Les marchés monétaires prévoient une autre hausse des taux de la Banque du Canada cette année suite aux publications des plus récentes données sur le PIB. Les analystes prévoyaient une croissance annualisée de 2,5 % au premier trimestre et une baisse de 0,1 % en mars, mais l’économie a progressé à un taux annualisé de 3,1 %, dépassant ainsi les prévisions.
Nous avons résumé les réactions des économistes aux chiffres robustes du PIB pour le mois de mai. Une majorité, 3 sur 5, s’attend à ce que la Banque du Canada augmente son taux directeur à un jour.
Royce Mendes Valeurs mobilières Desjardins |
Les consommateurs canadiens ont beaucoup dépensé au premier trimestre, entraînant une croissance annuelle du PIB de 3,1 %, dépassant les attentes et signalant peut-être que les taux d’intérêt ne sont pas assez élevés. Le deuxième trimestre démarre également en force après une augmentation du PIB de 0,2 % en avril. La Banque du Canada pourrait bientôt relever ses taux. |
Stephen Brown Chef économiste adjoint pour l’Amérique du Nord Capital Economics |
L’augmentation de 3,1 % du PIB au premier trimestre dépasse les estimations et renforce les arguments en faveur d’une hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada. Les investissements gouvernementaux et résidentiels ont chuté, mais ont été compensés par une forte croissance de la consommation et des investissements en machinerie des entreprises. De plus, les estimations préliminaires suggèrent que le PIB d’avril a augmenté de 0,2 % sur un mois. Cette tendance positive pourrait conduire à une croissance supérieure à la prévision trimestrielle de la Banque de 1,0 % annualisée. Dans l’ensemble, l’inflation et la performance du PIB dépassent les attentes de la Banque, soutenant une augmentation des taux la semaine prochaine. |
Andrew Grantham Économiste Marché des capitaux CIBC |
La lecture globale, la composition de la croissance et le transfert du deuxième trimestre ont été légèrement plus robustes que prévu, ce qui augmente la probabilité d’une nouvelle hausse des taux de la Banque du Canada. Néanmoins, la Banque attendra probablement d’examiner des données supplémentaires et d’ajuster ses prévisions dans le Rapport sur la politique monétaire de juillet avant de prendre une décision définitive sur une nouvelle hausse des taux, au lieu de le faire la semaine prochaine. |
James Orlando Directeur et économiste principal TD |
La Banque du Canada annoncera sa décision sur les taux d’intérêt la semaine prochaine. Le rapport d’aujourd’hui n’affecte pas le taux, mais pourrait être utilisé pour augmenter les taux plus tard cet été. La Banque du Canada prévoit un déclin rapide de la croissance économique pour le reste de l’année, mais si les données positives persistent, elle pourrait augmenter à nouveau les taux. |
Douglas Porter Économiste en chef BMO Capital Economics |
Le rapport d’aujourd’hui contenait de grandes nouvelles, avec des estimations rapides selon lesquelles le PIB d’avril a augmenté de 0,2 % malgré la grève du secteur public au cours de la seconde moitié du mois. Malgré le léger impact de la grève sur la croissance, l’économie est plus dynamique que prévu. Par conséquent, notre prévision du PIB pour le deuxième trimestre sera révisée, passant d’une baisse initiale de -0,5 % en risque absolu à une légère hausse. Ces chiffres plus importants pour les PIB du premier trimestre, de mars et d’avril augmentent sans aucun doute les chances que la Banque du Canada soit contrainte d’augmenter ses taux, et il est même possible qu’elle le fasse dès la décision de politique monétaire de la semaine prochaine. Toutefois, compte tenu du contexte incertain et de la possibilité que l’inflation ait diminué de manière significative en mai, la Banque du Canada pourrait faire preuve de patience et annoncer qu’elle est disposée à relever ses taux en juillet si la vigueur persiste. |
Récession prévue, mais calendrier incertain
En dépit de l’inflation et des taux d’intérêt élevés, l’économie canadienne est plus robuste que prévu. Les premières prévisions d’une récession en 2023 étaient peut-être prématurées, compte tenu des chiffres du PIB plus élevés qu’attendu et d’autres facteurs de croissance économique. Certains économistes, dont ceux de la Banque Royale du Canada et de la Banque de Montréal, ont revu leurs prédictions, la probabilité d’une récession paraissant désormais moins élevée. Toutefois, les économistes continuent de penser que l’économie dans son ensemble connaîtra quelques baisses plus tard dans l’année, en raison des fortes hausses de taux d’intérêt appliquées par la Banque du Canada.
Les économistes estiment qu’une récession est très probable en 2024, et qu’il y a 60 % de chances qu’elle se produise en 2023. RSM prévient que ce sont les secteurs de l’immobilier résidentiel et commercial, de la vente au détail et de l’énergie qui souffriront le plus, ce qui pourrait avoir un impact sur l’économie canadienne.
La population à faible revenu sera la plus touchée, et certains Canadiens sont déjà confrontés à des taux d’intérêt et à un coût de la vie plus élevés. Toutefois, un atterrissage en douceur est possible si le marché du travail reste fort.
L’économie canadienne a progressé plus que prévu au premier trimestre, avec une croissance de 3,1 %, ce qui a donné lieu à des spéculations sur une hausse des taux d’intérêt. La croissance a augmenté grâce aux exportations et aux dépenses de consommation, et une estimation préliminaire de Statistique Canada montre que la tendance s’est poursuivie en avril.
Les exportations ont augmenté de 2,4 %, principalement grâce aux véhicules de tourisme, aux métaux et aux produits agricoles. Certains secteurs économiques ont connu des faiblesses, notamment une baisse de 3,9 % des investissements dans le logement et une réduction de 2,5 % des investissements des entreprises dans la machinerie.
La Banque du Canada et Bay Street prévoient un ralentissement pour le reste de l’année 2023, avec une légère récession, les taux hypothécaires plus élevés ayant un impact sur l’activité immobilière. L’atterrissage en douceur est prévu lorsque l’inflation atteindra la cible de 2 % au fil du temps, sans contraction économique ou chômage important. Au premier trimestre, le revenu des ménages a baissé de 1 % et la rémunération des salariés a augmenté de 1,7 %, ce qui a été compensé par une diminution des transferts gouvernementaux.
Trop, c’est comme pas assez…
Les dépenses de consommation sont à l’origine de l’augmentation des pressions inflationnistes au cours du trimestre, et non de leur diminution, ce qui suggère que la bataille de la banque centrale contre l’inflation reste à gagner. La consommation des ménages ayant augmenté de près de 6 % sur une base annuelle au premier trimestre, certains économistes suggèrent de nouvelles hausses des taux d’intérêt pour maîtriser la demande des consommateurs qui alimente les pressions inflationnistes. Toutefois, les chiffres de Statistique Canada pour mars et avril indiquent une baisse de l’appétit des consommateurs, ce qui laisse présager un ralentissement de l’économie.
Selon des rapports récents de la Chambre de commerce du Canada et du Conference Board of Canada, les dépenses de consommation par habitant et les investissements des entreprises sont en baisse. Le Conference Board met en garde contre la perte de confiance des consommateurs en raison de l’endettement élevé des ménages, des taux d’intérêt élevés et de la baisse de la valeur des propriétés. Les données relatives au commerce de détail et aux dépenses suggèrent que ces avertissements pourraient se concrétiser.
La Banque du Canada prévient qu’une croissance économique soutenue pourrait alimenter l’inflation, ce qui indique que des taux d’intérêt plus élevés pourraient être nécessaires pour refroidir la demande. La croissance démographique rapide, alimentée par l’immigration, est à l’origine d’une forte capacité de travail et d’une forte demande des consommateurs, ce qui augmente le PIB et relève le plafond du potentiel de croissance. Si le PIB dépasse les prévisions de la Banque, celle-ci peut augmenter les taux d’intérêt pour réduire les risques d’inflation.
Les loyers, et non les taux d’intérêt, sont à l’origine de l’inflation
Robert Kavcic, économiste principal à la BMO, affirme que les hausses de taux ne sont pas inflationnistes malgré l’augmentation de la demande de logements locatifs et les effets des dépenses de logement sur l’inflation et les questions essentielles. Le taux d’inflation de 4,4 % en avril, d’une année sur l’autre, est principalement attribuable à un peu moins de 30 % du panier de l’indice des prix à la consommation (IPC), qui comprend les frais de logement. Cette catégorie comprend quatre aspects importants du logement : le coût de remplacement, les autres dépenses liées au logement en propriété, les dépenses hypothécaires et les loyers.
En raison de l’évolution du marché immobilier et des taux d’intérêt, les coûts du logement et les frais immobiliers s’ajustent beaucoup plus rapidement et ont été globalement déflationnistes en avril, ce qui a fait baisser l’IPC annuel d’environ 0,2 %.
Les frais d’intérêt hypothécaire et les fluctuations des taux d’intérêt du marché ont influencé l’inflation en avril. Statistique Canada a examiné les variations des prix de l’immobilier et les différences de taux d’intérêt du marché pour déterminer le fardeau des frais d’intérêt. Le loyer est la dernière composante des frais de logement, et les prix des loyers influencent graduellement l’indice d’inflation officiel.
Les frais d’intérêt hypothécaire et les fluctuations des taux d’intérêt du marché ont influencé l’inflation en avril. Statistique Canada a examiné les variations des prix de l’immobilier et les différences de taux d’intérêt du marché pour déterminer le fardeau des frais d’intérêt. Le loyer est la dernière composante des frais de logement, et les prix des loyers influencent graduellement l’indice d’inflation officiel.
Options pour les propriétaires et les acheteurs
Les acheteurs et les propriétaires ont plusieurs options à leur disposition dans le contexte économique actuel. Les renouvellements anticipés sont intéressants pour ceux qui souhaitent bloquer un taux hypothécaire avant les hausses de taux prévues. La prolongation de votre terme hypothécaire peut vous aider à vous protéger contre l’inflation et à réduire vos versements.
Si vous hésitez encore à acheter une propriété, il peut être judicieux de louer en attendant que l’inflation se calme. Même si les prix des logements sont bas en ce moment, il est important de se rappeler qu’ils ne le resteront probablement pas longtemps. En restant informé des tendances du marché et en explorant toutes les possibilités de refinancement ou d’achat, vous pourrez prendre la meilleure décision en fonction de votre situation financière.
Dans l’ensemble, il s’agit d’un paysage en constante évolution et le fait de garder un œil sur des facteurs tels que le PIB et l’inflation peut vous aider à tirer le meilleur parti de votre prêt hypothécaire.
Renouvellement anticipé de votre prêt hypothécaire
Envisagez le renouvellement anticipé de votre prêt hypothécaire à taux variable pour le convertir en un prêt à taux fixe afin de stabiliser vos versements au cours des trois à cinq prochaines années et de réduire éventuellement vos mensualités. Discutez avec votre prêteur de votre option de renouvellement anticipé ou de refinancement à taux fixe. En tant que nouvel acheteur, si vous avez du mal à satisfaire aux critères d’admissibilité, fermez votre hypothèque et renouvelez-la ou refinancez-la immédiatement à taux fixe.
Prolonger votre terme hypothécaire
Pour un investissement immobilier à long terme, envisagez un renouvellement anticipé afin d’augmenter votre terme hypothécaire et d’éviter un renouvellement pendant une période d’incertitude prolongée. Choisissez entre un taux fixe et un taux variable en fonction de vos préférences et de votre tolérance au risque.
Envisagez d’effectuer des remboursements anticipés sur votre prêt hypothécaire à taux variable. Vous pouvez également opter pour un prêt hypothécaire à taux variable ou un taux fixe plus court afin d’éviter d’atteindre votre seuil de déclenchement dans le contexte d’incertitude économique actuel.
Louer en attendant d’acheter
Comparez les coûts de la location à ceux de la propriété. Un loyer annuel de 36 000 $ (sur la base d’un loyer mensuel moyen de 3 000 $ au Canada en mai) est moins élevé que les versements hypothécaires, mais la location ne permet pas d’accumuler de la valeur nette. L’inflation fera augmenter le prix des propriétés, alors achetez si vos finances vous le permettent. Si vous attendez, vous risquez de passer à côté et d’être confronté à un marché immobilier encore plus restrictif.
Les prix des propriétés ne peuvent qu’augmenter
La hausse des prix sur le marché immobilier canadien est inévitable en raison de la forte demande et de la faiblesse de l’offre. Même si le gouvernement fédéral réduit ses objectifs en matière d’immigration, le Canada reste un pays où il est intéressant de s’installer. Nos ressources naturelles, notre stabilité politique et notre climat ajoutent à la valeur que le Canada offre aux nouveaux arrivants.
La demande de logements ne fera qu’augmenter alors que l’offre continue de diminuer. Et comme le réchauffement climatique s’aggravera au cours des prochaines décennies, le Canada deviendra une destination populaire pour les réfugiés climatiques en plus des immigrants, ce qui augmentera encore la demande de logements au pays. La demande constante de logements continuera à faire grimper leur coût et celui de la main-d’œuvre, ce qui en fera des produits de valeur.
En conclusion
Il vaut la peine d’envisager d’acheter une propriété, car il s’agit d’un bien tangible qui s’appréciera au fil du temps. Il n’y a pas de moment idéal pour acheter. Vous devez donc prendre votre décision en fonction de vos objectifs à court et à long terme et de votre situation financière. Quelles que soient les conditions actuelles du marché, il est toujours préférable d’acheter maintenant. Contactez les experts hypothécaires sans commission de nesto pour vous guider dans votre processus d’achat.
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