La Banque du Canada réduit son taux directeur
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La Banque du Canada réduit son taux directeur
La Banque du Canada a poursuivi ses baisses de taux, réduisant le taux directeur du financement à un jour de 0,50 % aujourd’hui, le faisant passer de 4,25 % à 3,75 %. La morosité de l’économie canadienne a déjà incité la Banque du Canada à réduire ses taux plus tôt et plus rapidement que les autres banques centrales. Avant aujourd’hui, la Banque du Canada avait procédé à trois réductions consécutives de 25 points de base (0,25 %) depuis juin. Malgré ces réductions de taux, les perspectives économiques s’assombrissent, en raison des risques d’inflation qui sont tombés en dessous de l’objectif de 2 % de la Banque du Canada.
La croissance d’une année sur l’autre de l’indice des prix à la consommation (IPC) est passée sous la barre des 2 ans pour la première fois depuis la pandémie, en partie à cause de la baisse des prix de l’énergie, mais aussi en raison d’un relâchement plus général des pressions inflationnistes. Les risques de déflation augmentent alors que l’économie reste sous pression. Comme le montre le produit intérieur brut (PIB) du troisième trimestre, la croissance ne semble pas avoir atteint les 2,8 % prévus par la Banque du Canada en juillet, le taux de chômage est désormais supérieur d’un point de pourcentage (1 %) à ce qu’il était il y a un an, et les offres d’emploi continuent de diminuer.
Les décideurs politiques craignent de plus en plus que les taux d’intérêt actuels n’exercent une pression trop forte sur l’économie, entraînant un taux de chômage plus élevé et un PIB par habitant plus faible que nécessaire. Le gouverneur Tiff Macklem a souligné que la croissance économique doit s’améliorer pour empêcher l’inflation de tomber en dessous de l’objectif de 2 %, notant qu’une inflation trop faible est aussi préoccupante qu’une inflation trop élevée. Compte tenu de l’effet différé des ajustements de taux sur l’économie, la Banque du Canada s’efforce de rapprocher les taux d’un niveau neutre, estimé entre 2,25 % et 3,25 %. D’autres réductions pourraient toutefois s’avérer nécessaires, avec une nouvelle baisse de 50 points de base attendue en décembre et la possibilité que les taux tombent à 2 % d’ici à la moitié de l’année 2025, afin d’éviter une faiblesse économique prolongée.
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Obtenez votre tauxLe taux directeur de la Banque du Canada est maintenant à 3,75 %
La récente décision de la Banque du Canada d’abaisser son taux directeur de 0,50 % a des conséquences importantes sur les taux hypothécaires, l’inflation et l’ensemble de l’économie canadienne. Cette décision vise à favoriser la croissance économique tout en gérant l’inflation, reflétant ainsi la réactivité de la banque centrale aux conditions économiques actuelles. Les propriétaires et les acheteurs potentiels doivent réfléchir à l’impact de cet ajustement sur leurs stratégies financières, en tenant compte du taux préférentiel, des changements dans la politique monétaire et des effets plus larges sur le marché de l’emploi.
Les propriétaires et les acheteurs potentiels doivent réfléchir à l’impact de la baisse des taux d’intérêt sur leurs prêts hypothécaires et leur planification financière. Le récent changement de politique monétaire montre que la Banque du Canada donne la priorité à la croissance économique plutôt qu’à la maîtrise de l’inflation. Si la baisse des taux d’intérêt peut apporter un certain soulagement aux personnes qui renouvellent leur prêt hypothécaire, la situation financière reste compliquée en raison de l’augmentation du chômage et du ralentissement de l’économie.
La Banque du Canada ajuste son taux directeur huit fois par année, afin de réagir aux fluctuations de l’économie. Les modifications du taux du financement à un jour se répercutent sur tous les taux d’intérêt hypothécaires. Le taux hypothécaire offert par votre prêteur variera néanmoins en fonction de facteurs comme votre cote de crédit, le ratio prêt-valeur et le type ou le terme de l’hypothèque que vous avez choisie. Avec la possibilité d’un choc de paiements au moment du renouvellement, il est crucial de budgétiser et de planifier soigneusement, car la composante intérêt de vos versements pourrait augmenter de manière significative.
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Pourquoi la Banque du Canada redouble-t-elle d’efforts pour réduire les taux d’intérêt?
La récente réduction des taux d’intérêt de la Banque du Canada touche tous les Canadiens et a une incidence sur tous les aspects de leur vie, des versements hypothécaires aux stratégies d’investissement. Pour améliorer vos liquidités, concentrez-vous sur le remboursement des dettes à taux d’intérêt élevé et reportez les dépenses non essentielles, ce qui peut contribuer à atténuer l’inflation personnelle et à soutenir la stabilité économique dans son ensemble. Les législateurs sont de plus en plus préoccupés par le fait que les taux d’intérêt élevés pèsent sur l’économie, entraînant une hausse du chômage et une baisse du PIB par habitant. Le gouverneur Tiff Macklem a souligné la nécessité de stimuler la croissance économique pour éviter que l’inflation ne tombe trop en dessous de l’objectif de la Banque du Canada.
Le taux neutre est encore loin
Malgré l’assouplissement monétaire opéré tout au long de l’été, le taux directeur actuel reste supérieur au taux neutre, estimé entre 2,25 % et 3,25 %. Avec l’atténuation des pressions inflationnistes, la Banque du Canada pourrait continuer à baisser ses taux, les rapprochant ainsi du niveau neutre afin d’éviter une nouvelle faiblesse économique.
Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, fait l’objet de critiques de la part des économistes, qui estiment qu’il a pris du retard dans la gestion de la conjoncture économique. Bien que la banque centrale ait réduit ses taux de 75 points de base (0,75 %) au cours de la dernière année, l’inflation a encore baissé de plus de 200 points de base pour atteindre 1,6 %, ce qui a entraîné un resserrement du taux directeur réel de plus de 140 points de base. Malgré les baisses de taux, ce resserrement a augmenté les coûts d’emprunt pour les hypothèques, les prêts et autres dettes, décourageant les dépenses et les investissements.
Certains économistes estiment que, pour stimuler l’activité économique, la Banque du Canada pourrait être amenée à réduire ses taux de manière plus agressive, d’autant plus que les attentes en matière d’inflation continuent de baisser. Paul Beaudry, ancien adjoint de la Banque du Canada, et Stéfane Marion, économiste en chef de la Banque Nationale, sont tous deux favorables à des baisses de taux plus importantes, Stéfane Marion suggérant un retour rapide au taux neutre de 3 %. Si la banque centrale n’agit pas rapidement, on craint qu’un taux de chômage élevé et des taux directeurs serrés ne fassent entrer le Canada en récession. Les attentes du marché et les prévisions de taux hypothécaires de nesto suggèrent toutefois que le taux neutre ne sera pas atteint avant la fin de l’année 2025.
Modération de l’emploi
Le Canada a connu une hausse significative de l’emploi, ajoutant un total net de 47 000 postes en septembre. Plus particulièrement, 112 000 postes à temps plein ont été créés, compensant une perte de 65 000 emplois à temps partiel. Cette évolution vers l’emploi à temps plein est l’une des plus fortes enregistrées au cours des trois dernières années. Le salaire horaire moyen a en outre diminué, ce qui a atténué les pressions inflationnistes. Dans l’ensemble, le rapport reflète un marché de l’emploi plus solide, les employeurs embauchant et faisant passer de nombreux travailleurs du temps partiel au temps plein, ce qui témoigne d’une dynamique économique positive.
Au cours des hausses des taux d’intérêt de référence de 2021 à 2023, des inquiétudes se sont exprimées au sujet d’un éventuel choc des versements hypothécaires au renouvellement, qui nuirait à l’économie canadienne. Selon RBC, les renouvellements hypothécaires pourraient ralentir la croissance, mais la vague de renouvellements de l’année prochaine resterait gérable grâce aux baisses de taux de la Banque du Canada et à la stabilité de l’emploi – bien que cette dernière soit de plus en plus incertaine à mesure que les données sur le marché du travail s’affaiblissent. Les réductions de 75 points de base de la Banque du Canada ont allégé la pression exercée sur les détenteurs de prêts hypothécaires, beaucoup d’entre eux renouvelant leur prêt à des taux plus bas, les détenteurs de prêts hypothécaires à taux variable (VRM) voyant leurs frais d’intérêt diminuer et les détenteurs de prêts hypothécaires à taux ajustable (ARM) voyant leurs versements hypothécaires mensuels se réduire. Le problème le plus important est la faiblesse du marché du travail, car le chômage devrait augmenter de 7 % d’ici à 2025, ce qui pourrait réduire le revenu disponible des ménages. Les offres d’emploi ont diminué de 25 % par rapport à l’année dernière, et toute nouvelle baisse des embauches pourrait faire grimper le taux de chômage, ce qui exercerait une pression supplémentaire sur l’économie.
Inflation inférieure à l’objectif
L’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,6 % d’une année sur l’autre en septembre, en baisse par rapport à la hausse de 2,0 % enregistrée en août, marquant ainsi la plus faible augmentation annuelle depuis février 2021. Ce ralentissement s’explique principalement par la forte baisse du prix de l’essence, qui a chuté de 10,7 % en septembre, contre 5,1 % en août. Toutefois, si l’on exclut l’essence, l’IPC a augmenté de 2,2 %, soit le même taux qu’en août. Malgré le ralentissement de la hausse des prix, l’IPC a augmenté de 12,7 % depuis septembre 2021 et, d’un mois sur l’autre, l’IPC a baissé de 0,4 % en septembre, grâce à une baisse de 7,1 % des prix de l’essence. Ces tendances ont contribué à la décision de la Banque du Canada de maintenir une position accommodante en matière de politique monétaire.
L’enquête sur les attentes des consommateurs au Canada pour le troisième trimestre 2024 montre que les attentes en matière d’inflation se sont améliorées, mais qu’elles restent plus élevées que les niveaux antérieurs à la pandémie. Les tensions financières se sont atténuées grâce aux récentes réductions des taux d’intérêt et à la baisse de l’inflation, ce qui s’est traduit par une diminution des dépenses. De nombreux consommateurs s’attendent toutefois à des taux d’intérêt plus élevés, ce qui pourrait influencer leurs choix en matière de dépenses. La perception du marché de l’emploi s’est détériorée, en particulier chez les jeunes consommateurs, avec des prévisions de croissance des salaires en baisse pour la première fois depuis le milieu de l’année 2023.
Selon l’enquête sur les perspectives des entreprises pour le troisième trimestre 2024, les entreprises continuent d’être confrontées à de faibles pressions inflationnistes en raison de la faiblesse de la demande, des capacités excédentaires et du ralentissement de la croissance des prix, comme au trimestre précédent. La croissance des ventes a été faible, en raison de la récente inflation et des taux d’intérêt élevés qui pèsent sur le budget des consommateurs. Les prévisions de ventes se sont toutefois légèrement améliorées ce trimestre, grâce aux récentes réductions du taux d’intérêt directeur et à l’espoir de nouvelles baisses.
Les rendements des obligations canadiennes ont légèrement baissé à la suite de nouvelles positives concernant le ralentissement de l’inflation en septembre. Les entreprises et les consommateurs canadiens s’attendent à une baisse de l’inflation, ce qui est un bon signe pour la Banque du Canada. Lorsque les entreprises s’attendent à des augmentations de prix moins importantes, elles ont tendance à augmenter leurs prix plus lentement. De leur côté, les consommateurs se sentent moins poussés à acheter rapidement, ce qui contribue à faire baisser l’inflation au fil du temps.
Impact de l’économie américaine sur le Canada
La Banque du Canada (BdC) suit de près l’évolution de l’économie américaine, où l’inflation selon l’IPC continue d’être plus élevée que prévu, ce qui complique les décisions du Canada relatives à la fixation des taux d’intérêt. Cette divergence des tendances inflationnistes entre les deux pays pose des problèmes, d’autant plus que la Réserve fédérale américaine n’a pas réduit ses taux d’intérêt de manière aussi importante que la BdC. Alors que les taux nominaux ont été abaissés au Canada, l’inflation a diminué plus rapidement que prévu, ce qui a entraîné un resserrement des taux d’intérêt réels.
Avec le ralentissement de la croissance du PIB canadien à 0,9 % et l’augmentation du taux de chômage à 6,5 %, certains économistes pensent que la Banque du Canada a été trop lente à ajuster sa politique monétaire, ce qui a entraîné de nouvelles baisses des rendements des obligations, en particulier pour les termes de 2 ans et de 5 ans. Par ailleurs, le dollar canadien, qui est tombé à 74 cents US, suscite des inquiétudes quant à sa solidité, en particulier si la Banque du Canada continue de réduire ses taux de manière plus agressive que la Fed américaine.
Robert Kavcic, économiste principal de BMO, a fait remarquer que si les rendements des obligations ont marqué le pas, le rapport canadien sur l’inflation, plus faible que prévu, laisse présager des baisses de taux plus rapides. La Banque du Canada devrait réduire son taux directeur de 200 à 250 points de base (2 à 2,5 %) au cours de l’année prochaine, mais les taux hypothécaires fixes de 2 ans devraient baisser dans des proportions bien moindres. Les taux hypothécaires fixes sont influencés par les marchés obligataires, qui ont connu des fluctuations récemment. Les rendements des obligations ont chuté au cours de l’été en raison des réductions de taux anticipées par les banques centrales, mais ils ont légèrement rebondi lorsque l’économie américaine a fait preuve d’une vigueur inattendue.
Le dernier rapport sur l’inflation de l’IPC américain a montré des signes inquiétants, avec une tendance à la hausse, contredisant les attentes. L’indice des prix à la production (PPI) a également augmenté, s’approchant désormais du bas de la fourchette des 3 %, ce qui correspond à la récente hausse des rendements des obligations. Le marché obligataire a peut-être anticipé les pressions inflationnistes. Le rendement des obligations canadiennes à 5 ans a fluctué autour de la barre des 3 %, ce qui fait de ce niveau un seuil critique. Si les rendements dépassent ce seuil, ils pourraient continuer à augmenter; sinon, ils pourraient baisser. Malgré des données économiques solides, notamment l’indice des prix à la consommation aux États-Unis et le rapport sur l’emploi au Canada, les rendements des obligations n’ont pas réagi comme prévu, ce qui laisse présager un marché obligataire potentiellement volatil.
Le dollar s’est renforcé, porté par des données économiques solides, mais certains analystes s’attendent à ce que cette reprise s’essouffle à court terme. Le marché obligataire a également connu des fluctuations, les rendements des obligations américaines se consolidant dans une fourchette étroite. À l’approche des élections américaines, les marchés sont sur le qui-vive, attendant de voir comment les facteurs politiques et économiques vont évoluer. Pendant ce temps, aux États-Unis, les marchés boursiers ont atteint de nouveaux sommets et, malgré les inquiétudes baissières concernant des facteurs comme l’inflation et les rendements obligataires, l’optimisme quant à une potentielle relance du marché après les élections maintient les investisseurs dans une position haussière.
Tout au long de l’année 2024, les inquiétudes concernant les réductions de taux de la Banque du Canada ont surtout porté sur la dévaluation du dollar canadien, en particulier par rapport au dollar américain. Le CAD s’est affaibli d’environ 4,6 % en neuf mois, passant de 1,32 CAD pour 1 USD en janvier à environ 1,38 CAD pour 1 USD aujourd’hui. Bien que certains experts suggèrent que les réductions n’auraient pas d’impact significatif sur le dollar canadien, la dépréciation de la monnaie, même après la réduction de 50 points de base (0,50 %) du taux des fonds fédéraux par la Fed le mois dernier, signale des défis économiques potentiels et des risques d’inflation, en particulier pour les importations. Les marchés des devises prédisent souvent les tendances bien à l’avance, et la faiblesse persistante du dollar canadien, malgré la hausse des rendements obligataires et des prix du pétrole, est troublante.
Le logement devient plus abordable
Malgré les craintes initiales que les récentes baisses de taux de la Banque du Canada ne déclenchent une inflation du logement, c’est le contraire qui s’est produit dans deux des plus grands marchés immobiliers du Canada. En septembre, Toronto a connu une augmentation de 9,8 % des nouvelles inscriptions, dépassant largement la hausse de 3,3 % des ventes de logements, ce qui a entraîné une baisse de 0,5 % du prix moyen des propriétés. De même, les nouvelles inscriptions ont augmenté de 50 % à Vancouver, tandis que les ventes ont chuté de 2,7 %, entraînant une baisse des prix de 1,4 %. Ce ralentissement du marché immobilier canadien était nécessaire, car l’inflation dans le secteur du logement, bien que toujours élevée (5,3 %), a commencé à diminuer. En comparaison, l’inflation dans les autres secteurs est tombée à seulement 0,5 % d’une année sur l’autre.
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Comment les changements de taux de la Banque du Canada influent sur vos versements hypothécaires
Par exemple, si vous avez une hypothèque de 500 000 $ garantie par le taux bas variable de 5 ans nesto, soit
Montants des prêts hypothécaires courants et versements hypothécaires correspondants sur le taux variable bas de 5 ans de nesto de
Octobre 2023 vs. Octobre 2024 : Qu’est-ce qui a changé ?
Comment l’abordabilité du logement a-t-elle évolué au cours de l’année écoulée ? Le paysage a changé de façon spectaculaire. Bien que la location offre une solution de logement immédiate, elle ne permet pas de bâtir de l’équité comme le fait l’accession à la propriété. Au cours de l’année écoulée, les prix des loyers ont augmenté plus rapidement que les coûts d’accession à la propriété, rendant la transition vers l’achat plus difficile pour de nombreux locataires. Retarder l’achat d’une maison pourrait signifier manquer des opportunités et devoir affronter un marché plus difficile plus tard. Voyons ensemble une comparaison simplifiée des coûts entre la location et l’accession à la propriété.
Aujourd’hui, le prix de référence des propriétés au Canada s’élève à 713 200 $, alors qu’il était à 737 900 $ il y a un an, il a donc diminué de 3,3 %. Cependant, le taux hypothécaire variable de 5 ans le plus bas chez nesto a diminution, passant de 5,95 % il y a un an à
En bref — Le versement hypothécaire mensuel au Canada a diminué de 9,23 %. Pendant ce temps, les prix moyens des propriétés ont diminué de 3,3 %, et les loyers moyens nationaux ont augmenté de 3,9 %. En dollars, les versements hypothécaires ont diminué de 349,50 $, les prix moyens des propriétés ont diminué de 24 700$, et les loyers nationaux moyens ont augmenté de 84 $.
Aujourd’hui, le prix de référence des propriétés au Québec s’élève à 492 300 $, alors qu’il était à 465 600 $ il y a un an, il a donc augmenté de 5,7 %. Cependant, le taux hypothécaire variable de 5 ans le plus bas chez nesto a diminution, passant de 5,95 % il y a un an à
En bref — Le versement hypothécaire mensuel au Québec a diminué de 0,70 %. Pendant ce temps, les prix moyens des propriétés ont augmenté de 5,7 %, et les loyers moyens nationaux ont inchangé de 0,0 %. En dollars, les versements hypothécaires ont diminué de 16,82 $, les prix moyens des propriétés ont augmenté de 26 700 $, et les loyers nationaux moyens ont inchangé de 0 $.
Aujourd’hui, le prix de référence des propriétés en Ontario s’élève à 858 500 $, alors qu’il était à 894 700 $ il y a un an, il a donc diminué de 4,0%. Cependant, le taux hypothécaire variable de 5 ans le plus bas chez nesto a diminution, passant de 5,95 % il y a un an à
En bref — Le versement hypothécaire mensuel en Ontario a diminué de 9,89 %. Pendant ce temps, les prix moyens des propriétés ont diminué de 4,0%, et les loyers moyens nationaux ont diminué de 4,0 %. En dollars, les versements hypothécaires ont diminué de 453,88 $, les prix moyens des propriétés ont diminué de 36 200 $, et les loyers nationaux moyens ont diminué de 95 $.
Aujourd’hui, le prix de référence des propriétés en Alberta s’élève à 512 700 $, alors qu’il était à 480 000 $ il y a un an, il a donc augmenté de 6,81 %. Cependant, le taux hypothécaire variable de 5 ans le plus bas chez nesto a diminution, passant de 5,95 % il y a un an à
En bref — Le versement hypothécaire mensuel en Alberta a augmenté de 0,31 %. Pendant ce temps, les prix moyens des propriétés ont augmenté de 6,81 %, et les loyers moyens nationaux ont augmenté de 10 %. En dollars, les versements hypothécaires ont augmenté de 7,59 $, les prix moyens des propriétés ont augmenté de 32 700 $ , et les loyers nationaux moyens ont augmenté de 184 $.
Aujourd’hui, le prix de référence des propriétés en Colombie-Britannique s’élève à 961 300 $, alors qu’il était à 985 400 $ il y a un an, il a donc diminué de 2,45 %. Cependant, le taux hypothécaire variable de 5 ans le plus bas chez nesto a diminution, passant de 5,95 % il y a un an à
En bref — Le versement hypothécaire mensuel en Colombie-Britannique a diminué de 8,39 %. Pendant ce temps, les prix moyens des propriétés ont diminué de 2,45 %, et les loyers moyens nationaux ont diminué de 3 %. En dollars, les versements hypothécaires ont diminué de 423,92 $, les prix moyens des propriétés ont diminué de 24 100 $, et les loyers nationaux moyens ont diminué de 77 $.
*1 et 2 : Valeurs des versements hypothécaires calculées sur la base du taux variable de nesto sur une période d’amortissement de 25 ans avec une mise de fonds de 20 %, en utilisant le prix moyen/de référence au cours du mois indiqué, tel qu’indiqué par l’ACI pour la région.
Comment les changements de taux de la Banque du Canada affectent vos versements hypothécaires et vos frais d’intérêt*
Septembre 2023
Taux fixe : 5,49 %
Prix de la maison : 737 900 $
Mise de fonds de 20 % : 147 580 $
Hypothèque nécessaire : 590 320 $
→ 3 599,83 $ versement hypothécaire mensuel
→ 152 083 $ en intérêts totaux sur 5 ans
Septembre 2024
Taux fixe : 4,19 %
Prix de la maison : 713 200 $
Mise de fonds de 20 % : 142 640 $
Hypothèque nécessaire : 570 560 $
→ 3 060,32 $ versement hypothécaire mensuel
→ 111 385 $ en intérêts totaux sur 5 ans
Septembre 2023
Taux variable : 5,95 %
Prix de la maison : 737 900 $
Mise de fonds de 20 % : 147 580 $
Hypothèque nécessaire : 590 320 $
→ 3 785,42 $ versement hypothécaire mensuel
→ 167 310 $ en intérêts totaux sur 5 ans
Septembre 2024
Taux variable :
Prix de la maison : 713 200 $
Mise de fonds de 20 % : 142 640 $
Hypothèque nécessaire : 570 560 $
→ 3 435,92 $ versement hypothécaire mensuel
→ 143 386 $ en intérêts totaux sur 5 ans
*À titre d’exemple seulement, lorsque l’on compare avec les taux hypothécaires assurés et assurables de nesto, fixes et ajustables, les plus bas sur 5 ans, avec une mise de fonds de 20 % et un amortissement de 25 ans, en utilisant les données sur le prix moyen composite des maisons au Canada, telles qu’elles sont disponibles par l’entremise de l’ACI. D’autres conditions restrictives s’appliquent. Les taux peuvent être modifiés sans préavis.
Des stratégies financières judicieuses après la dernière baisse de taux de la Banque du Canada
Au lendemain de la décision de la Banque du Canada de réduire à nouveau son taux directeur, les Canadiens devraient réévaluer leur stratégie hypothécaire. Pour les propriétaires qui doivent renouveler leur hypothèque dans les conditions actuelles du marché immobilier, de nombreuses options s’offrent à eux. Le blocage de plusieurs taux pour un renouvellement anticipé reste un choix viable, tandis que l’allongement du terme de l’hypothèque pourrait constituer une protection contre la résurgence de l’inflation.
Les acheteurs potentiels pourraient économiser davantage à long terme en effectuant des versements hypothécaires un peu plus élevés afin d’obtenir un meilleur prix de vente et une hypothèque plus petite. Ceux qui envisagent d’attendre pour acheter cet automne doivent savoir que ce délai pourrait se traduire par des coûts plus élevés, au-delà de l’augmentation des taux hypothécaires, car la réduction des taux pourrait stimuler la demande de logements, dont le nombre est limité. L’inflation étant maîtrisée, la Banque du Canada devrait abaisser ses taux, ce qui pourrait attirer davantage d’acheteurs et accroître la valeur des propriétés.
Pour les acheteurs bien qualifiés et les propriétaires qui doivent renouveler leur hypothèque, un prêt hypothécaire à taux ajustable (ARM) pourrait permettre de réaliser des économies immédiates, à mesure que la Banque du Canada continuera à réduire son taux directeur au cours des mois à venir. Contrairement à un prêt hypothécaire à taux variable (VRM), le versement mensuel d’un prêt hypothécaire à taux ajustable s’ajuste à chaque modification du taux préférentiel du prêteur. Le marché est en constante évolution et il est essentiel de comprendre les prévisions en matière de taux hypothécaires pour optimiser votre stratégie hypothécaire.
Considérations relatives à la stratégie hypothécaire
Chaque baisse de taux de la Banque du Canada peut influencer de manière significative votre situation financière. Par exemple, une variation de 100 points de base (1 %) des taux d’intérêt peut augmenter votre pouvoir d’achat de 10 %. Même une réduction modeste de 0,25 % peut faire baisser votre versement hypothécaire de 2,5 %. La dernière décision sur les taux d’intérêt a soulagé les détenteurs de prêts hypothécaires à taux variable (VRM) et à taux ajustable (ARM), leur permettant de réduire légèrement leurs versements hypothécaires.
- Les hypothèques à taux fixe protègent des fluctuations de taux, mais il est essentiel de planifier les renouvellements futurs.
- Une hypothèque à taux variable permet de réaliser des économies d’intérêt et de raccourcir l’amortissement, mais les variations de taux peuvent avoir un impact sur les versements. Les détenteurs de VRM peuvent être confrontés à des paiements plus élevés en raison du choc de paiement lors du renouvellement.
- Une hypothèque à taux ajustable (ARM) peut permettre de réaliser des économies immédiates à chaque baisse du taux préférentiel, mais elle peut peser sur les budgets mensuels.
- Les détenteurs d’une marge de crédit hypothécaire doivent évaluer leur dette et envisager de la consolider dans des options à taux fixe pour plus de stabilité et un remboursement plus prévisible du solde du principal.
- Une hypothèque subsidiaire offre aux détenteurs une flexibilité en matière d’hypothèques hybrides, leur permettant de se protéger avec différents termes ou d’explorer les hypothèques hybrides pour répartir leur solde hypothécaire entre un taux fixe et un taux variable.
Devriez-vous renouveler votre hypothèque par anticipation?
Compte tenu de l’incertitude entourant le taux directeur de la Banque du Canada, il peut être judicieux d’envisager un renouvellement anticipé de l’hypothèque. Si votre budget est serré, le passage d’une hypothèque à taux variable à une hypothèque à taux fixe peut stabiliser vos versements pendant 3 à 5 ans et potentiellement réduire vos coûts mensuels en raison de la baisse des taux fixes à long terme. Il est conseillé de consulter votre expert hypothécaire au sujet de vos options de renouvellement ou de refinancement. Cela vous aidera à bien comprendre et à calculer les économies que vous pouvez réaliser en renouvelant ou en refinançant votre hypothèque.
En cas de changement de prêteur, le gouvernement fédéral permet aux emprunteurs dont l’hypothèque est assurée de se qualifier à nouveau à leur taux contractuel, ce qui offre une plus grande flexibilité pour les renouvellements ou la conversion à un taux fixe. Renseignez-vous sur ces options et discutez-en avec votre prêteur pour comprendre les économies potentielles.
Aujourd’hui, au taux variable le plus bas de nesto, les ménages auraient besoin de 18 529,54 $ de revenu annuel pour chaque solde hypothécaire de 100 000 $, contre 22 339,69 $ requis pour se qualifier par un test de résistance pour un solde hypothécaire similaire. Ou encore moins avec le taux fixe le plus bas proposé par nesto aujourd’hui.
Devriez-vous prolonger le terme de votre hypothèque?
Compte tenu de la récente réduction des taux d’intérêt par la Banque du Canada, la prolongation du terme de votre hypothèque peut être une bonne option. Selon la méthode de la combinaison et de la prolongation, vous pouvez renouveler votre prêt avant terme à un taux pondéré moins élevé, ce qui peut vous aider à obtenir des versements moins élevés. Toutefois, si les taux baissent après la prolongation, vous risquez de payer plus d’intérêt à long terme. Un refinancement hypothécaire est souvent un moyen simple de puiser dans votre valeur nette ou d’améliorer vos liquidités en prolongeant votre amortissement ou en consolidant des dettes à taux d’intérêt élevé en un seul versement gérable.
Pourquoi ne pas louer en attendant d’acheter?
La constitution d’une mise de fonds substantielle est souvent le premier obstacle auquel se heurtent les Canadiens dans leur quête d’accession à la propriété. Cette étape financière peut toutefois être franchie de diverses façons, chacune adaptée à une situation financière et à des objectifs différents.
Comparez les coûts de la location à ceux de la propriété : si votre loyer annuel peut couvrir vos versements hypothécaires, la location ne vous permet pas d’accumuler de la valeur nette. L’inflation continuera d’augmenter le prix des maisons au Canada tout en réduisant l’abordabilité, alors achetez maintenant si vos finances vous le permettent. En attendant, vous risquez de rater votre chance et d’être confronté à un marché immobilier encore plus restrictif.
En conclusion
La récente baisse des taux de la Banque du Canada de 0,50 % laisse présager de nouvelles réductions, mais le marché pourrait surestimer l’ampleur et la rapidité de ces baisses à mesure que l’économie se détériore. Bien que la Banque du Canada cherche à concilier la maîtrise de l’inflation et la stabilité économique, les défis et les fluctuations économiques actuels font en sorte qu’il est difficile de prévoir avec certitude l’évolution des taux d’intérêt hypothécaires.
Les experts hypothécaires s’entendent pour dire que les taux vont baisser, mais les acheteurs ne doivent pas s’attendre à ce qu’ils descendent sous la barre des 3,5 % de sitôt. Pour ceux qui cherchent à acheter, les prêts ARM ou VRM peuvent offrir plus de flexibilité, permettant aux acheteurs de bloquer des taux fixes plus bas à mesure que le marché s’ajuste. Compte tenu du climat économique actuel et de la possibilité de nouvelles fluctuations des taux, l’hypothèque Flexitaux de nesto offre une opportunité unique de réaliser des économies immédiates tout en conservant une flexibilité et une protection contre les incertitudes futures.
L’offre hypothécaire Flexitaux de nesto constitue une solution avantageuse pour ceux qui doivent composer avec l’incertitude entourant les taux d’intérêt. Avec Flexitaux, vous réalisez des économies immédiates grâce à un taux variable qui s’ajuste à chaque baisse de taux de la Banque du Canada, et vous bénéficiez d’une remise initiale pour compenser le fait que vous n’avez pas pu bénéficier d’un taux fixe plus bas. Flexitaux vous permet de passer à un taux fixe sans pénalité, offrant ainsi un filet de sécurité pour bloquer votre taux à tout moment.
Si vous êtes sur le point de renouveler votre prêt hypothécaire ou d’acheter une maison, passez un coup de fil à nos experts hypothécaires. Il suffit de 5 minutes pour remplir une demande et vous serez sur la bonne voie pour trouver la solution hypothécaire qui vous convient le mieux. Contactez-nous dès aujourd’hui!
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