La trajectoire du marché immobilier en 2022-2023
Table des matières
Points saillants
- Les prix des logements canadiens risquent de diminuer jusqu’à 25 % l’année prochaine.
- Une récession se présente à l’horizon 2023, mais elle ne sera pas si grave.
- Un éventuel crash du marché immobilier? Voyons comment les choses se déroulent.
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Obtenez votre tauxPerspectives du marché immobilier au Canada : Les prix baissent-ils en 2022-2023?
Tout simplement, oui! Selon une analyse du marché immobilier canadien par Desjardins, le marché reviendra à son état normal en 2023 en raison de fortes baisses de prix estimées. Plus “normale” que ce que nous avons connu en 2022, au moins.
Après avoir atteint des sommets historiques en février 2022, les prix des logements ont reculé et continueront d’être en baisse constante jusqu’à la fin de l’année. Desjardins suggère que les prix des logements verront les reculs les plus constants dans les provinces qui ont enregistré les gains les plus importants pendant la pandémie.
Notamment, l’Ontario et la Colombie-Britannique prévoient les baisses les plus marquées sur le marché de l’habitation au cours de la prochaine année. L’analyse indique qu’à l’échelle nationale, les prix diminueront d’environ 23 % entre février 2022 et décembre 2023. Mais cette baisse ne signifie pas que les ventes seront en hausse.
Selon les projections, les prix des maisons devraient revenir à leur niveau pré-pandémique d’ici la fin de 2023, qui signifie que les ventes devraient diminuer. Bien que cela puisse apporter plus d’équilibre au marché immobilier canadien – un point positif pour de nombreux acheteurs d’une première maison – ce n’est peut-être pas la meilleure nouvelle pour ceux qui cherchent à se débarrasser de leurs propriétés.
Si les prévisions sont correctes, attendez-vous à une baisse de 20 à 25 % des prix des logements d’ici à la fin de 2023.
Évolution et prédiction des taux d’intérêt
L’inflation nous a frappés comme une tonne de briques cette année, provoquant d’importantes hausses de taux d’intérêt au Canada. Pour la Banque du Canada, la nécessité de réduire l’inflation est en première ligne de la liste des priorités. Selon Desjardins, les taux d’intérêgt devraient culminer à environ 3,25 % à la fin de 2022. D’ici la fin de l’année prochaine, la Banque du Canada devrait toutefois réduire ses taux.
La SCHL prévoit toutefois que les taux actuels plus élevés fixés par la banque centrale pourraient persister au-delà de 2024 et ne baisser qu’à la fin de cette année.
Source: SCHL
Des taux d’intérêt plus élevés sont nécessaires pour lutter contre l’inflation incontrôlée dans l’économie canadienne, mais en conséquence, l’économie pourrait connaître un déclin important menant à une légère récession.
Cette récession anticipée sera loin d’être aussi extrême que les années précédentes, mais elle devrait malgré tout avoir des répercussions importantes.
Statistiques du marché immobilier au Canada en octobre 2022
Depuis que la Banque du Canada a annoncé sa hausse des taux d’intérêt en octobre 2022, le marché a pris un nouveau virage. Les prix n’ont pas arrêté de baisser au cours de l’année, tout comme les ventes de maisons. D’un mois à l’autre, l’inflation a contribué à mettre l’économie canadienne à dure épreuve, au point que les experts prévoient une récession et un éventuel krach du marché immobilier.
Avec un certain optimisme, la Banque du Canada pense que l’inflation fulgurante de notre pays commencera à se calmer assez tôt, et elle compte sur les hausses de taux d’intérêt prévues pour aider à réduire l’inflation à l’échelle nationale. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de mouvement sur la réduction de l’inflation, mais l’espoir demeure.
Selon l’analyse de nesto de septembre à octobre 2022, il a été constaté que la majorité des propriétaires canadiens potentiels sont « à la recherche » pour acheter une maison en 2022. Il semble que la plupart des acheteurs potentiels soient heureux d’attendre que les prix des maisons baissent encore et que l’inflation ralentit un peu avant de se lancer dans un investissement immobilier potentiel.
Le marché immobilier va-t-il s’effondrer au Canada?
Cela dépend de qui vous posez la question. D’abord, il est très peu probable que le marché de l’habitation s’effondre comme il l’a fait en 2008. Le courtier principal de nesto, Chase Belair, est du même avis.
« Je peux pas imaginer qu’un crash immobilier se produise », a déclaré Chase. « Je pense pas que l’empire immobilier de qui que ce soit est en danger, ni que l’immobilier de retraite soit en danger, loin de là. »
L’inflation, une possible récession et une forte baisse des prix des maisons à l’échelle nationale ont fait fuir de nombreuses personnes. Mais comme vous le savez, les marchés ont tendance à fluctuer et au ralentissement succède la relance.
Selon Desjardins, même si le supposé » krach » atteint son potentiel maximal, le marché a tendance à devenir plus abordable en raison de la baisse des prix et d’un meilleur équilibre global. Plutôt que de chuter, on prévoit que le marché sera en fait plus stable d’ici la fin de 2023.
Alors, même si vous entendez beaucoup de pessimisme, tenez-vous bien. La situation ne sera probablement pas aussi mauvaise que vous le pensez.
Prévisions provinciales pour le logement au Canada
Dans l’ensemble, les provinces qui ont connu les plus fortes hausses pendant la pandémie sont probablement celles qui verront les plus fortes baisses de prix au cours de la prochaine année.
Selon l’analyse de Desjardins, ce sont les Maritimes qui connaîtront probablement les baisses de prix les plus importantes dans l’ensemble. Dans cette région, la demande de logements a été et continuera d’être moins intense qu’en Ontario et en Colombie-Britannique, par exemple.
En ce qui concerne l’Ontario et la Colombie-Britannique, il est prévu que l’accessibilité s’améliore mais que les prix diminuent beaucoup plus graduellement que dans de nombreuses autres provinces.
Loin d’être les endroits les plus inabordables pour vivre au Canada, ces provinces ont vu l’inaccessibilité au logement atteindre des niveaux historiques pendant la pandémie. La hausse spectaculaire des prix devrait toutefois ralentir, mais surtout en dehors des grands centres urbains tels que la région du Grand Toronto et Vancouver.
Au Québec, on peut s’attendre à la même chose que ce que l’on a vu en 2022. Dans l’ensemble, le Québec s’en sort beaucoup mieux que les autres provinces, selon Desjardins. Les personnes qui détiennent des actifs immobiliers seront heureuses d’apprendre que les prix des maisons n’ont baissé que d’environ 2 %, contre environ 10 % à l’échelle nationale.
Les experts de Desjardins prévoient que d’ici la fin de 2023, le prix des maisons au Québec chutera d’environ 17 %. Compte tenu de la faible demande et de l’accessibilité encore plus faible, le nombre de maisons à vendre sur le marché québécois de l’habitation pourrait augmenter légèrement à mesure que les prix continuent de baisser.
L’abordabilité a tendance à être meilleure dans les provinces des Prairies, comme l’Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan. Grâce à un nombre élevé d’industries bien rémunérées et à une bonne dose de création d’emplois, les régions des Prairies devraient connaître le plus faible pourcentage de baisse des prix au Canada.
Foire aux questions (FAQ)
L’année 2022 sera-t-elle une bonne année pour acheter une maison au Canada?
Cela dépend vraiment de votre situation unique. La meilleure façon de déterminer est de parler avec un professionnel de l’hypothèque et de l’immobilier.
Les prix des maisons baisseront-ils au Canada en 2023?
Tous les signes indiquent une baisse constante des prix des maisons au Canada au cours de la prochaine année. Avec la hausse des taux d’intérêt et une légère récession économique à l’horizon, les prix des maisons devraient chuter de 20 à 25 % selon Desjardins et les experts du marché immobilier.
Conclusion
Même si de nombreux Canadiens continueront de ressentir les effets de la volatilité du marché de l’habitation et de l’inflation élevée, on estime que les marchés finiront par s’équilibrer et seront plus stables d’ici la fin de 2023. Au fil de l’année, nous pouvons nous attendre à une certaine récession économique, mais ne vous inquiétez pas – une récession ne sera pas nécessairement une mauvaise chose pour le marché immobilier canadien.
Et ne croyez pas non plus au bruit qui entoure ce supposé krach du marché immobilier. À mesure que l’accessibilité s’améliore, la possibilité pour les nouveaux propriétaires d’appuyer sur la pédale d’accélération de leur premier investissement immobilier est plus probable qu’elle ne l’a été depuis le début de la pandémie.
Une reprise plus durable est à l’horizon! Nous devrons simplement être patients.
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