Les ventes sont en hausse, mais les inscriptions sont peu nombreuses : où sont les vendeurs?
Table des matières
Malgré des taux d’intérêt élevés, les acheteurs et la surenchère sont au rendez-vous, en particulier sur l’un des marchés immobiliers les plus convoités au pays : Toronto. Ce printemps, le marché de l’immobilier résidentiel de la région du Grand Toronto ne connaît peut-être pas les offres démesurées enregistrées au plus fort de la pandémie ; néanmoins, l’absence de nouvelles inscriptions fait craindre une nouvelle flambée des prix.
La situation est particulièrement difficile pour les propriétés d’une valeur inférieure à un million de dollars, où il n’est pas rare de voir des offres multiples très élevées. Ce phénomène s’observe aussi bien à Toronto qu’à Newmarket et à Mississauga. Selon Christopher Alexander, président de Re/MAX Canada, l’augmentation de la demande et la rareté de l’offre ont ravivé les guerres d’enchères dans de nombreux quartiers en dehors du centre-ville, qui s’étaient taries l’année dernière.
Les grandes lignes
- Le manque d’inventaire provoque une résurgence des prix de l’immobilier, la demande étant supérieure à l’offre.
- Les guerres d’enchères sont de retour.
- Les appartements en copropriété et les maisons abordables se vendent plus rapidement.
Meilleurs taux hypothécaires
0.00%3 Year Fixe
Obtenez votre taux0.00%5 Year Fixe
Obtenez votre tauxOù sont passés les vendeurs?
Les acheteurs sont de retour sur le marché immobilier malgré la hausse des coûts d’emprunt, mais les propriétaires hésitent à vendre en raison du manque actuel de logements à vendre. Alors que certains s’attendaient à un ralentissement des ventes au printemps en raison de l’augmentation des versements hypothécaires, le test de stress et la valeur nette des propriétés ont écarté ce scénario.
La rareté de l’offre suscite toutefois des inquiétudes quant à une éventuelle hausse des prix de l’immobilier et à l’érosion de l’accessibilité financière, ce qui entraînerait une augmentation de l’exode hors de la région du Grand Toronto, à l’instar de ce qui se passe sur d’autres marchés urbains.
Qu’est-ce qu’un marché d’acheteurs?
Lorsque l’offre est supérieure à la demande dans l’immobilier, il en résulte un marché d’acheteurs. De nombreuses habitations sont à vendre, mais seuls quelques acheteurs semblent intéressés. Les acheteurs potentiels sont donc en meilleure position que les vendeurs, car le marché doit s’adapter à une situation où la demande est faible et l’offre élevée.
Dans un tel marché, les prix de l’immobilier ont tendance à baisser et les propriétés mettent plus de temps à se vendre. Les vendeurs doivent donc se faire concurrence pour attirer l’attention des acheteurs potentiels. Ils baissent fréquemment leur prix pour se donner un avantage. En outre, ils se montrent plus souples dans la négociation des offres pour éviter de perdre une vente.
Qu’est-ce qu’un marché de vendeurs?
On parle de marché de vendeurs lorsqu’il y a plus d’acheteurs intéressés que de logements à vendre, ce qui donne un avantage aux vendeurs. Les propriétés se vendent donc rapidement, car la demande excède l’offre. Les acheteurs se retrouvent en concurrence les uns avec les autres, ce qui fait monter les prix.
Dans ces conditions, les acheteurs sont prêts à payer plus que le prix demandé, ce qui permet aux vendeurs de fixer des prix plus élevés. Comme les acheteurs disposent d’un choix limité, ils acceptent souvent d’acheter une propriété dans l’état où elle se trouve et n’ont pas le pouvoir de négocier. Cette situation peut conduire à des guerres d’enchères, où les acheteurs font des offres concurrentes, faisant grimper les prix au-dessus du prix initial demandé.
Pourquoi les vendeurs ne mettent-ils pas leurs propriétés en vente?
Alors que le marché de l’immobilier poursuit son essor, il devient de plus en plus difficile pour les acheteurs de trouver la propriété idéale. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que les vendeurs n’en profitent pas pour mettre leurs propriétés en vente. Cette tendance laisse de nombreux Canadiens perplexes, se demandant pourquoi les vendeurs ne se manifestent pas.
La pandémie a engendré une grande incertitude sur le marché de l’immobilier. Cette incertitude a conduit les vendeurs à hésiter à mettre leur habitation en vente, craignant de ne pas pouvoir en obtenir un prix raisonnable. Mais cette situation s’est inversée très rapidement et le marché de l’immobilier a connu une flambée des prix sans précédent.
Les acheteurs sont confrontés au coût de la vie
Dans le contexte actuel, les acheteurs sont plus prudents, font des offres plus modérées et évitent de surpayer. Le coût de la vie est un facteur déterminant dans les décisions des consommateurs, ce qui pousse certains d’entre eux à bouder les propriétés sous-évaluées, qui ont tendance à faire l’objet d’offres multiples. Toutefois, malgré une hausse saisonnière des inscriptions en mars, les données de Realosophy montrent que la demande reste élevée, les agents ayant reçu plus de 20 offres pour certaines propriétés dans la région du Grand Toronto.
Si les prix sont désormais plus modérés, la concurrence reste féroce, ce qui indique que la demande dépasse largement le nombre de logements en vente. L’humeur du marché a considérablement changé par rapport à l’automne, lorsque l’activité et les prix étaient relativement stables, révélant un regain d’enthousiasme malgré l’énorme obstacle que représente pour la plupart des Canadiens le fait de passer le test de stress, actuellement très restrictif.
Les vendeurs attendent des prix plus élevés
Les vendeurs sont de plus en plus confiants, car de nombreuses propriétés suscitent un vif intérêt de la part d’acheteurs enthousiastes. Certaines propriétés ont fait l’objet de plus de 50 visites et de plus de 20 offres, ce qui incite les vendeurs à patienter dans l’espoir d’obtenir un prix encore plus élevé.
Les experts du secteur de l’immobilier confirment cette tendance et s’attendent à ce que les vendeurs reviennent sur le marché lorsque les prix commenceront à remonter. Ils prédisent également une augmentation de 5 % des prix au cours des deux prochains mois.
Les signes d’un retour en force des condos
Après avoir connu des difficultés, le marché de la préconstruction de condos reprend du poil de la bête. Selon les experts, le fait que beaucoup de parents viennent à la rescousse de leur enfant pour l’achat d’un logement est à l’origine de cette résurgence, ce qui pousse les promoteurs à offrir des incitatifs novateurs et généreux. Condos.ca rapporte que les condos en revente font à nouveau l’objet d’offres multiples, ce qui témoigne d’un retour de la confiance des acheteurs.
Les experts notent que, bien que les ventes aient chuté de 40 % au cours du second semestre de l’année dernière, les acheteurs disciplinés reviennent sur le marché. Le retour des acheteurs contribue à la compétitivité de certains immeubles très convoités du centre-ville pour les logements inférieurs à 1 million de dollars à Toronto. Compte tenu de la forte demande et de la faiblesse de l’offre, le moment est venu pour les acheteurs de magasiner avant que les valeurs immobilières ne dépassent les niveaux élevés atteints l’année dernière.
Pas de solution en vue pour contrer la pénurie de logements
Selon les experts, le marché immobilier actuel souffre d’un ralentissement des ventes dû à un manque de nouvelles inscriptions. Mais avec la croissance démographique induite par l’immigration et en l’absence d’une solution viable, les prix devraient continuer à augmenter. Alors que le Canada tente de freiner l’inflation, sa population augmente d’un million de personnes chaque année, et il faudra construire davantage de nouveaux logements pour répondre à cette demande.
La seule façon de résoudre ce problème est d’augmenter l’offre de logements avant d’accroître la demande. Selon les experts, si les prix se sont stabilisés pour l’instant, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne remontent en raison de l’incapacité à suivre la croissance de la population. Le coût élevé de l’accession à la propriété entraîne également une flambée des loyers, ce qui pose un problème aux personnes qui cherchent un logement abordable et aux propriétaires potentiels.
La pénurie de logements crée de l’anxiété chez les vendeurs qui cherchent à trouver une nouvelle résidence
L’une des principales raisons pour lesquelles les vendeurs n’inscrivent pas leurs biens à la vente est la crainte de ne pas pouvoir trouver un nouveau logement. Dans les conditions actuelles du marché, il est de plus en plus difficile pour les acheteurs de trouver un bien qui leur convienne. Les vendeurs hésitent donc à mettre leur bien en vente, craignant de ne pas pouvoir en trouver un autre. Cette crainte est compréhensible, car il est toujours préférable de trouver un nouveau logement avant de vendre le sien.
Comme les acheteurs sont actuellement plus nombreux que les vendeurs, il y a une pénurie de logements, ce qui fait que les vendeurs hésitent à mettre leur maison en vente. L’incertitude entourant les hausses de taux s’accompagne d’un coût hypothécaire plus élevé pour les acheteurs qui ne réduisent pas leurs effectifs et qui auront besoin d’un prêt hypothécaire pour boucler leur financement. À l’inverse, une hausse des taux pourrait entraîner une baisse du prix de vente d’un logement déjà mis en vente.
Avec nesto, aucun stress
Si on ne peut égaler ou battre le taux de la compétition, recevez 500 $*.
*Des conditions s’appliquent
Les propriétés abordables se vendent à des taux plus élevés
Alors que le marché de l’immobilier poursuit son essor, une tendance se dessine : la demande accrue de propriétés à prix abordable. Des données récentes montrent que les propriétés abordables se vendent à des taux plus élevés que les propriétés de plus d’un million de dollars.
Cette constatation peut en surprendre plus d’un, car on pense généralement que ce sont les logements haut de gamme qui tirent le marché vers le haut. Toutefois, la réalité est que de nombreuses personnes recherchent des logements qui respectent leur budget et offrent un bon rapport qualité-prix. Le prix moyen d’une propriété à Toronto étant supérieur à 1 million de dollars, de nombreux nouveaux acquéreurs ont du mal à entrer sur le marché.
Alors que le marché immobilier à Toronto et ailleurs au Canada continue de se réchauffer, il devient de plus en plus difficile pour les nouveaux acquéreurs de trouver un logement à un prix abordable. Une étude récente a toutefois montré que ces logements se vendent à la vitesse de l’éclair lorsqu’ils sont mis sur le marché.
Bien entendu, les acheteurs ne sont pas les seuls à bénéficier de cette tendance. Les vendeurs de logements abordables profitent également des avantages d’un marché en pleine effervescence. Comme les logements se vendent rapidement, les vendeurs peuvent passer plus vite à leur prochaine propriété ou à leur prochain investissement sans avoir à s’inquiéter d’un processus de vente trop long.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour les acheteurs? Cela signifie que vous devez agir rapidement si vous êtes à la recherche d’un logement abordable. Surveillez de près les annonces et soyez prêt à faire une offre rapidement. Il est également essentiel de mettre de l’ordre dans vos finances et d’être préqualifié ou préapprouvé pour un prêt hypothécaire, afin de pouvoir agir rapidement lorsque la bonne occasion se présentera.
Devriez-vous envisager de vendre dans le contexte actuel?
Le marché immobilier actuel se caractérise par une forte demande, du fait que de nombreux acheteurs cherchent à profiter du maintien du taux directeur par la Banque du Canada pour bloquer un taux hypothécaire avantageux. Si le marché est encore favorable aux vendeurs lorsque vous décidez de vendre, vous pouvez obtenir un prix plus élevé pour votre propriété que dans un marché moins actif.
Par ailleurs, si vous souhaitez acheter une maison plus grande ou changer de lieu de résidence, c’est peut-être le moment idéal. De plus en plus de personnes travaillant à distance, beaucoup souhaitent déménager dans des régions offrant plus d’espace et une meilleure qualité de vie. Cela signifie que vous pouvez vendre votre logement actuel rapidement et en trouver un nouveau qui réponde mieux à vos besoins.
Bien sûr, il y a aussi des inconvénients potentiels à considérer. Par exemple, si vous vendez sur un marché très concurrentiel, vous devrez peut-être être prêt à faire des concessions sur le prix ou sur d’autres conditions de vente. Toutefois, si vous n’êtes pas pressé de vendre, il peut être intéressant d’attendre de voir comment le marché évoluera au cours des prochains mois.
Il est important de noter que si les logements abordables se vendent rapidement, ils sont soumis aux mêmes conditions de marché que tous les autres logements. Il est essentiel de faire preuve de diligence et de vous assurer que le logement qui vous intéresse est un bon investissement et qu’il répond à vos besoins.
En fin de compte, la décision de vendre votre maison est un choix personnel qui dépend de votre situation financière et de vos objectifs à long terme, que le marché soit favorable aux acheteurs ou aux vendeurs. Toutefois, en tenant compte de l’état actuel du marché immobilier et de vos propres besoins et préférences, il est possible de prendre la meilleure décision possible en toute connaissance de cause.
Foire aux questions
Bienvenue dans notre foire aux questions (FAQ), élaborée par nos experts hypothécaires pour vous aider à prendre les meilleures décisions en matière de financement hypothécaire.
Qu’est-ce qui différencie un marché d’acheteurs d’un marché de vendeurs?
Le coefficient ventes/nouvelles inscriptions correspond au nombre de ventes par rapport aux nouvelles inscriptions. Un coefficient inférieur à 40 % indique que le marché est favorable aux acheteurs, qui ont l’avantage et un plus grand pouvoir de négociation. Un coefficient compris entre 40 et 60 % est un marché équilibré, tandis qu’un coefficient supérieur à 70 % indique un marché de vendeurs.
Sommes-nous dans un marché d’acheteurs ou de vendeurs en ce moment?
Le manque de logements à vendre dans la plupart des régions du Canada crée un marché de vendeurs. Il existe des îlots de marchés d’acheteurs, mais ceux-ci se situent dans des communautés plus éloignées des zones urbaines.
S’attend-on à un marché d’acheteurs ou de vendeurs en 2023?
Les experts prévoient que la flambée des prix se poursuivra et que le marché de l’immobilier résidentiel au Canada deviendra de plus en plus un marché de vendeurs. Cela est d’autant plus vrai si la Banque du Canada poursuit sa pause sur les taux d’intérêt.
En conclusion
Avec une offre aussi faible, le coût du logement au Canada augmente et suscite des inquiétudes chez les acheteurs potentiels. Cela signifie que les Canadiens doivent prendre des décisions plus difficiles lorsqu’ils achètent ou vendent une propriété. Les vendeurs doivent faire face à l’incertitude des prix, car ils sont pris dans un cercle vicieux, risquant un gain potentiellement plus important pour leur patience. À cela s’ajoute la difficulté de trouver un nouveau logement et de savoir si celui-ci correspond à leur budget.
Face à cette nouvelle réalité du marché immobilier, il est important que les acheteurs comme les vendeurs fassent appel à des experts hypothécaires qui les guideront tout au long du processus de financement. Chez nesto, nos experts hypothécaires sans commission vous aideront à prendre les meilleures décisions en fonction de votre situation financière.
Prêt à vous lancer?
En quelques clics vous aurez accès à nos meilleurs taux. Ensuite, vous pourrez appliquer en ligne pour votre hypothèque en quelques minutes!
Meilleurs taux hypothécaires
0.00%3 Year Fixe
Obtenez votre taux0.00%5 Year Fixe
Obtenez votre taux