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Une baisse des taux hypothécaires est possible dans un contexte d'incertitude économique

Une baisse des taux hypothécaires est possible dans un contexte d'incertitude économique

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    Une baisse des taux hypothécaires est possible dans un contexte d’incertitude économique

    Selon un résumé de discussions récemment publié, la Banque du Canada envisage de réduire les taux d’intérêt cette année. Les responsables sont toutefois divisés sur le calendrier de cette initiative. Le conseil des gouverneurs estime qu’une réduction des taux pourrait être nécessaire si l’économie progresse comme prévu, mais il y a désaccord sur la date prévue. Le 6 mars, le gouverneur Tiff Macklem et le conseil des gouverneurs ont maintenu le taux directeur à 5 %, pour la cinquième fois consécutive depuis l’été dernier. 

    Mercredi, la Réserve fédérale américaine a fait écho aux indications de la Banque du Canada concernant l’orientation de la politique monétaire. Malgré le maintien du taux de référence, la Fed a publié un nouveau « dot plot ». Celui-ci met en lumière la prévision des membres du comité de procéder à trois baisses de taux en 2024. Compte tenu de la robustesse imprévue de l’économie américaine, le marché a poussé un soupir de soulagement, car de nombreux analystes s’attendaient à ce que la Fed revoie à la baisse ses prévisions de réduction des taux.

    Inquiétudes quant à la persistance de l’inflation

    Les principaux banquiers centraux du Canada discutent ouvertement du calendrier des baisses de taux, exprimant leurs inquiétudes quant à la persistance de l’inflation sous-jacente et aux conséquences potentielles d’une exécution hâtive de la politique monétaire. Les membres ont convenu que les conditions propices à des baisses de taux seraient réunies tout au long de l’année si l’économie suivait les projections de la Banque. Les membres du Conseil des gouverneurs ont exprimé des avis divergents sur le calendrier permettant de déterminer si ces conditions étaient remplies et sur la manière de prendre en compte les risques pesant sur les prévisions.

    Baisse inattendue de l’inflation

    Les arguments en faveur d’une réduction des taux d’intérêt ont été renforcés lorsque Statistique Canada a révélé une baisse inattendue de l’inflation en février. L’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,8 % d’une année sur l’autre, marquant le deuxième mois où l’inflation est revenue dans la fourchette cible de 1 % à 3 % de la Banque du Canada. En conséquence, les analystes et les traders de Bay Street ont revu à la hausse leurs prévisions selon lesquelles la banque centrale amorcera une baisse des taux d’intérêt en juin. Les législateurs s’inquiètent d’une résurgence potentielle du secteur immobilier, car les acheteurs potentiels pourraient revenir sur le marché en anticipant des réductions de taux d’intérêt.

    L’impact de l’inflation liée au logement

    L’inflation liée au logement, qui est le principal moteur de l’inflation globale de l’IPC, constitue un obstacle de taille pour la banque centrale. Une part importante de cette inflation peut être attribuée à l’augmentation du coût des loyers. Les législateurs ont reconnu que l’augmentation des prix des loyers résulte d’un déséquilibre entre l’offre de logements et la croissance démographique, un problème qui ne peut être résolu par des ajustements des taux d’intérêt.

    Prise en compte d’autres facteurs dans la détermination des taux d’intérêt

    Selon certains experts, la banque pourrait être amenée à prendre en compte d’autres facteurs que l’inflation liée au logement pour déterminer les taux d’intérêt. La banque ne semble toutefois pas enthousiaste à l’égard de ce point de vue. Le Conseil des gouverneurs a reconnu que les hausses des taux directeurs de la Banque ont fait grimper les coûts de l’intérêt hypothécaire (CIH), ce qui a eu un impact significatif sur l’inflation des prix de l’immobilier. Compte tenu du cycle de renouvellement des prêts hypothécaires, l’augmentation des charges d’intérêt hypothécaire affectera durablement, mais pas indéfiniment, l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC). 

    Par ailleurs, ils ont convenu que si les CIH étaient les seuls responsables d’une inflation soutenue, il serait possible de les ignorer et d’éviter d’entraver inutilement l’activité économique pour ramener l’inflation globale à la barre des 2 %. Ce n’est toutefois pas le cas actuellement. La plupart des éléments de l’inflation liée au logement, comme les coûts de location et d’accession à la propriété (y compris l’assurance, les taxes et les réparations), ont augmenté de manière significative en janvier. De plus, les récentes données ont clarifié le fait que les forces inflationnistes restent répandues et qu’une tendance à la baisse constante de l’inflation sous-jacente n’a pas encore été observée.

    Une vision large de l’« inflation sous-jacente »

    Un autre point important présenté dans le document est que le Conseil des gouverneurs a une vision large de l’« inflation sous-jacente ». Depuis plusieurs mois, il est indiqué que le Conseil souhaite observer une baisse constante de l’inflation fondamentale avant de procéder à une quelconque réduction des taux d’intérêt. Outre l’évaluation du niveau de l’inflation fondamentale, M. Macklem et son équipe surveillent également divers indicateurs, comme l’équilibre global de l’offre et de la demande dans l’économie, les tendances en matière de prix pratiqués par les entreprises, les attentes en matière d’inflation et l’évolution des salaires.

    La hausse des salaires dépasse les attentes

    Bien que beaucoup de ces facteurs indiquent des tendances positives, le taux de croissance des salaires a dépassé les attentes de la Banque pour atteindre une inflation de 2 %. La dynamique du marché de l’emploi commence néanmoins à changer. Selon le résumé, les membres du Conseil des gouverneurs ont observé un relâchement des pressions salariales dans l’enquête sur la population active.L’atténuation des pressions salariales est une bonne nouvelle pour les propriétaires et les candidats à l’achat immobilier, qui devraient se préparer à des taux hypothécaires encore plus bas au cours des trois ou quatre prochains mois. À mesure que les coûts de portage de l’intérêt hypothécaire diminuent, il faut s’attendre à ce que les coûts du logement augmentent et constituent une barre plus basse pour les tests de stress. Contactez votre expert hypothécaire nesto pour obtenir votre meilleur taux hypothécaire.

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