Amour et hypothèque : pourquoi les Canadiens choisissent d’acheter une maison plutôt que de trouver l’âme sœur

La Saint-Valentin est à nos portes, et si l’amour est dans l’air, le stress financier l’est tout autant. Selon un nouveau sondage de la BMO, 56 % des Canadiens affirment que la hausse du coût de la vie affecte leurs plans de rendez-vous amoureux, ce qui pousse beaucoup d’entre eux à réduire leurs sorties, à planifier des rendez-vous plus économiques ou même à éviter tout simplement les rencontres.

Parallèlement, une autre tendance se dessine : de nombreux Canadiens privilégient l’accession à la propriété au mariage. Selon l’enquête de Point2Home sur le passage du statut de locataire à celui de propriétaire, près de quatre locataires sur dix sont prêts à faire une demande hypothécaire seuls, ce qui remet en question l’idée reçue selon laquelle l’achat d’une maison doit se faire en couple.

L’amour devenant de plus en plus cher et les rêves immobiliers prenant le dessus, les Canadiens réécrivent les règles de la romance et de l’engagement financier. Voyons comment les rencontres, l’argent et l’accession à la propriété évoluent dans l’économie actuelle.

Le prix de l’amour : combien coûte la vie amoureuse aux Canadiens?

Les rendez-vous galants ne sont pas donnés : selon BMO, un rendez-vous coûte en moyenne 173 $, ce qui comprend le transport, les soins personnels, les vêtements, la nourriture, les boissons et les divertissements. Sachant que les Canadiens se fréquentent entre 10 et 21 fois avant de rendre les choses officielles, les dépenses liées aux rencontres peuvent s’accumuler rapidement, pouvant atteindre 3 621 $ avant de devenir exclusifs.

Pourquoi le coût des rencontres grimpe-t-il?

• L’inflation et le coût de la vie : Les prix à la consommation ont augmenté de 17 % au cours des quatre dernières années, tandis que le coût de la nourriture a bondi de 22 %, rendant tout, des dîners aux soirées cinéma, plus coûteux.
• Des attentes plus élevées : Pour de nombreux hommes célibataires, la situation financière n’est pas seulement une question de stabilité, c’est aussi un facteur dans leur vie amoureuse. En fait, 48 % d’entre eux affirment que leur valeur nette influence leurs perspectives romantiques, une préoccupation 12 % plus courante que chez les femmes.
• Incompatibilité financière : 38 % des célibataires déclarent que les dépenses liées aux rencontres ont eu un impact sur leur capacité à atteindre leurs objectifs financiers, tandis que 41 % ont eu l’impression que leurs rendez-vous étaient une perte de temps et d’argent.

L’amour devenant de plus en plus cher, de nombreux célibataires choisissent d’investir dans leur avenir en achetant une maison plutôt que de trouver l’amour.

Acheter une maison plutôt que de se mettre en couple : un choix populaire au Canada

Autrefois, le parcours était clair : on se mariait, on combinait ses finances et on achetait une maison ensemble. Ce modèle est en train de disparaître.

L’enquête sur les locataires et les propriétaires révèle que 42 % des locataires, à l’exclusion des millénariaux plus âgés, envisagent de faire une demande hypothécaire seuls. Alors que les millénariaux plus âgés suivent toujours la voie traditionnelle de l’achat en couple, les millénariaux plus jeunes, la génération Z, la génération X et même les baby-boomers se lancent de plus en plus seuls dans l’accession à la propriété.

Pourquoi ce changement?

✔ Indépendance financière : De nombreux célibataires veulent se constituer un patrimoine et une richesse selon leurs propres termes sans attendre la « bonne » personne.
✔ Hausse des prix de l’immobilier : 39 % des locataires citent le prix élevé de l’immobilier comme leur plus grand obstacle, et beaucoup agissent maintenant avant que l’accessibilité ne se détériore.
✔ Priorités qui changent : L’hypothèque est de plus en plus considérée comme une étape plus importante que le mariage, en particulier chez les membres de la génération Z et les jeunes de la génération Y, dont 72 % prévoient acheter dans les 12 prochains mois.

La stratégie traditionnelle d’achat d’une maison selon laquelle « deux revenus valent mieux qu’un » s’estompe à mesure que de plus en plus de Canadiens optent pour l’accession à la propriété individuelle.

Rencontres à petit budget : comment les Canadiens réduisent les coûts

Avec l’inflation et les préoccupations financières grandissantes, de nombreux Canadiens repensent leurs stratégies en matière de sorties amoureuses :

• 42 % adaptent leurs activités pour dépenser moins
• 30 % ont annulé un rendez-vous pour économiser
• 60 % refusent de payer pour des applis de rencontre

Au lieu de dîners extravagants et de week-ends d’escapade, beaucoup optent pour des expériences abordables et enrichissantes, comme :
✔ Des aventures en plein air, comme la randonnée, le patin à glace ou l’exploration des parcs locaux.
✔ Des repas faits maison et des soirées cinéma au lieu de sorties coûteuses au restaurant.
✔ Des activités culturelles abordables, comme des journées gratuites dans les musées ou des événements communautaires.
✔ Des rendez-vous autour d’un café au lieu de repas gastronomiques, pour limiter les dépenses lors d’un premier rendez-vous.

Si les pressions financières modifient les habitudes en matière de rencontres, elles influencent également les relations à long terme.

Amour et argent : comment les couples gèrent-ils leurs finances

L’argent est l’un des facteurs de stress les plus importants dans les relations, et un tiers (33 %) des Canadiens en couple déclarent que les dépenses sont une source fréquente de conflit. Les couples sont également confrontés à des défis liés aux différences de revenus, à la transparence financière et aux dépenses partagées :

Sources de conflits financiers :

• 38 % pensent que leur partenaire dépense trop.
• 27 % déclarent que les différences de revenus créent des tensions.
• 11 % ont déjà menti à leur partenaire sur leur situation financière.

Malgré ces difficultés, de nombreux couples reconnaissent l’importance des discussions financières dans une relation :

• 82 % pensent qu’il faut parler de l’argent dès le début de la relation.
• 46 % disent que le moment idéal pour mettre en commun leurs finances est celui des fiançailles ou du mariage.
• 24 % préfèrent garder leurs finances séparées.

Parler ouvertement d’argent peut renforcer les relations et aider les partenaires à harmoniser leurs objectifs financiers.

Drapeaux verts et rouges en matière de finances : qu’est-ce qui compte le plus dans les finances d’un partenaire?

L’argent n’est pas seulement une préoccupation personnelle, c’est un facteur de rupture pour beaucoup. Lorsqu’ils évaluent les finances d’un partenaire potentiel, les célibataires accordent la priorité aux éléments suivants :

✔ Responsabilité financière (95 %)
✔ Discussions ouvertes sur l’argent (88 %)
✔ Avoir un plan financier (87 %)
✔ Un parcours professionnel réussi (83 %)

À l’inverse, les drapeaux rouges incluent les mauvaises cotes de crédit et les disparités de revenus importantes, les femmes célibataires étant 7 % plus susceptibles de considérer les faibles cotes de crédit comme un facteur décisif.

La compatibilité financière jouant un rôle majeur dans les rencontres modernes, les couples qui communiquent tôt sur l’argent ont tendance à avoir des relations plus saines.

Conseils pour concilier amour et argent

Que vous soyez célibataire ou en couple, il est essentiel de trouver un équilibre entre l’amour et la santé financière. Voici quelques conseils d’experts pour gérer votre argent tout en menant une vie amoureuse harmonieuse :

Planifiez des rendez-vous économiques : Le romantisme n’a pas à vous ruiner. Recherchez des expériences gratuites ou peu coûteuses qui auront autant de charme que des repas gastronomiques.

Parlez ouvertement de vos finances dès le début : Discuter de vos habitudes financières, de vos dettes et de vos objectifs financiers dès le début de la relation peut aider à instaurer la confiance et à éviter les surprises.

Donnez la priorité à l’indépendance financière : Avant de fusionner vos finances, assurez-vous d’avoir une base financière individuelle solide, comprenant un fonds d’urgence et un plan d’épargne.

Envisagez d’acheter une maison, avec ou sans partenaire : Si l’achat d’une maison est un objectif, n’attendez pas de rencontrer la bonne personne pour vous lancer. De nombreux Canadiens achètent une maison seuls et réussissent à se constituer un patrimoine à long terme.

Méfiez-vous des arnaques amoureuses : La fraude financière est en hausse et de plus en plus présente sur les sites de rencontres en ligne. Évitez d’envoyer de l’argent ou de partager des informations financières avec des personnes rencontrées en ligne.

Demandez conseil à un professionnel de la finance : Rencontrer un expert peut vous aider à définir vos objectifs financiers à mesure que votre relation évolue, que vous emménagiez ensemble, que vous vous fianciez ou que vous achetiez une maison.

Amour et argent en 2025

Dans un monde où le coût de la vie augmente et où les relations modernes évoluent, une chose reste indéniablement séduisante : l’indépendance financière. Que ce soit pour les premiers rendez-vous ou pour planifier l’avenir, devenir propriétaire dès maintenant peut vous assurer un succès à long terme, tant sur le plan amoureux que financier. Pourquoi attendre le partenaire idéal pour commencer à vous constituer un patrimoine?

Que vous soyez seul ou en couple, assurez votre avenir, faites fructifier votre argent et assurez-vous d’être prêts pour acheter la maison de vos rêves. Commencez par discuter avec un expert hypothécaire de nesto dès aujourd’hui : c’est la première étape pour devenir propriétaire à vos propres conditions📈💔

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