À quel point les prix de l’immobilier augmenteront-ils en 2025?

Table des matières
Face à un marché immobilier en constante évolution, les propriétaires et les acheteurs potentiels attendent de voir ce que l’avenir leur réserve en matière de prix de l’immobilier. Ceux qui patientaient commencent enfin à se manifester grâce à la baisse des taux d’intérêt. Mais quelle sera l’ampleur de la hausse des prix de l’immobilier dans les années à venir?
Bien qu’il soit impossible de prédire l’avenir avec exactitude, nous nous efforcerons de vous donner un aperçu de ce que les experts anticipent pour le marché de l’immobilier au Canada en 2025.
Les grandes lignes
- L’ACI prévoit une reprise des ventes et une hausse des prix de l’immobilier en 2025.
- Les nouvelles constructions ont augmenté en 2024, mais restent insuffisantes pour répondre à la demande ou améliorer l’abordabilité.
- L’interdiction actuelle imposée aux acheteurs étrangers, prolongée jusqu’en 2027, pourrait atténuer la demande dans les grands centres urbains.
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Obtenez votre tauxPrévisions des prix du marché immobilier pour 2025 et 2026
Le marché immobilier continue d’être un sujet d’actualité au Canada. Alors que la plupart des marchés régionaux passent d’un marché équilibré à un marché favorable aux vendeurs en raison d’un manque d’annonces pour répondre à la demande croissante, voici quelques prévisions sur ce à quoi les acheteurs marginalisés pourraient être confrontés au cours dans les prochaines années.
L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) prédit les prix pour 2025 et 2026
L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a mis à jour ses prévisions trimestrielles concernant le volume des ventes et les prix des propriétés. Elle prévoit une augmentation des ventes de 8,6 % en 2025 par rapport à 2024 et la vente de 532 704 propriétés résidentielles en 2025.
Entre-temps, les prix de l’immobilier pour 2025 devraient augmenter de 4,7 % par année. Le prix moyen d’une propriété au niveau national devrait atteindre 722 221 $. Les acheteurs qui patientent devraient revenir sur le marché immobilier après avoir attendu des taux hypothécaires plus abordables.
Le marché immobilier continuant à se redresser, les ventes devraient augmenter de 4,5 % en 2026 pour atteindre 556 662. Les prix devraient également augmenter de 3,3 % à partir de 2025 pour atteindre 746 379 $.
Ces prévisions pourraient toutefois changer radicalement, puisque l’offre de logements au Canada reste inférieure à la demande. En outre, l’incertitude économique et la possibilité d’une récession en 2025 pourraient entraîner des changements plus durables sur le marché immobilier.
Perspectives de RE/MAX pour le marché immobilier canadien en 2025
Selon les perspectives du marché immobilier de RE/MAX, la plupart des régions resteront favorables aux vendeurs en 2025. RE/MAX prévoit que le prix moyen des propriétés à l’échelle nationale augmentera de 5 % et que les ventes augmenteront de 25 %.
Les acheteurs d’une première maison sont les plus susceptibles de stimuler l’activité du marché immobilier en 2025. Toutefois, une augmentation des ventes avec un nombre limité de nouvelles inscriptions devrait entraîner une hausse des prix de l’immobilier, que les Canadiens devraient s’attendre à voir sur tous les marchés immobiliers au cours de l’année prochaine.
Perspectives de la Banque TD en matière d’habitation au Canada
La Banque TD prévoit une croissance positive des ventes en 2025 en raison de la baisse des coûts d’emprunt et de la croissance économique. De plus, les changements apportés aux règles hypothécaires pour les emprunts assurés, qui sont entrés en vigueur en décembre, stimuleront la demande et augmenteront les prix.
La Banque TD prévoit que les ventes augmenteront de 15,8 % à l’échelle nationale en 2025, l’Ontario et la Colombie-Britannique contribuant le plus à cette croissance. Les prix de l’immobilier devraient augmenter de 8 % en 2025, grâce à la croissance des prix en Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick.
Pour 2026, l’économiste Rishi Sondhi de la Banque TD prévoit que les ventes augmenteront encore de 2,9 %, Terre-Neuve-et-Labrador et la Saskatchewan contribuant le plus à cette hausse. Parallèlement, les prix augmenteront de 3,1 %, les augmentations en Alberta, au Manitoba et au Nouveau-Brunswick contribuant le plus à la croissance des prix.
Comment prédire les prix de l’immobilier et les indicateurs de marché à surveiller
Il peut être difficile de prédire les prix de l’immobilier, mais une bonne compréhension du marché actuel et des tendances passées, ainsi que l’examen des changements économiques, peuvent fournir des indications et des conseils précieux. Ces changements peuvent inclure le taux de chômage, l’inflation et même la croissance démographique. Un autre facteur à prendre en compte est l’emplacement et le risque lié au changement climatique, les prix variant considérablement d’une région à l’autre du Canada.
Facteurs qui influencent le prix des propriétés au Canada
Il existe quelques facteurs économiques importants qui ont un impact sur le prix des propriétés. En comprenant ces facteurs, les acheteurs et les vendeurs peuvent mieux naviguer sur le marché complexe de l’immobilier canadien.
1. Inflation et politique de la Banque du Canada
Lorsque le taux de chômage est bas et que l’économie est en croissance, les gens sont plus enclins à acheter des propriétés, ce qui fait grimper la demande et les prix. Les politiques gouvernementales, comme les mesures incitatives fiscales et les ajustements de taux d’intérêt, peuvent également avoir un impact sur les prix des habitations. Des mesures incitatives comme le régime d’accession à la propriété (RAP) peuvent encourager les gens à entrer sur le marché immobilier, ce qui accroît la demande. En revanche, la taxe anti-flip et l’interdiction imposée aux acheteurs étrangers, prolongée jusqu’au 1er janvier 2027, devraient réduire la demande.
Les taux d’intérêt sont un autre facteur qui influence fortement le marché du logement. Quand les taux d’intérêt étaient bas, les emprunts étaient plus abordables et un plus grand nombre de personnes avaient les moyens d’accéder à la propriété. Si les taux d’intérêt sont plus élevés, c’est l’inverse qui se produit : la demande diminue, car de nombreux emprunteurs se trouvent dans l’incapacité de remplir les conditions requises, ce qui entraîne une diminution des ventes et une baisse des prix.
2. Inventaire
Le rapport entre l’offre et la demande sur le marché de l’immobilier affecte de manière significative les prix. Si le nombre de maisons à vendre est limité, les prix seront probablement plus élevés. Les vendeurs peuvent hésiter à mettre leur maison en vente parce qu’ils sont préoccupés par le marché immobilier actuel ou par l’économie. Ces propriétaires peuvent ne pas mettre leur maison en vente parce qu’ils ne peuvent pas trouver une maison plus grande ou plus petite pour répondre à leurs besoins. Il se peut qu’ils ne puissent pas obtenir le prix qu’ils souhaitent pour leur maison actuelle afin de financer un nouvel achat, et ils préfèrent donc attendre que les conditions du marché s’améliorent.
3. Nouvelles constructions
Les nouvelles constructions influencent également le prix des propriétés. La hausse du coût des matériaux de construction et la pénurie de main-d’œuvre entraînent une diminution du nombre de nouveaux projets de construction. Cette pénurie de maisons neuves contribue à la faiblesse des stocks, ce qui signifie qu’il y a moins de maisons neuves à la disposition des acheteurs. Avec moins de choix, les acheteurs sont plus susceptibles de se retrouver dans des guerres d’enchères avec d’autres acheteurs, ce qui fait grimper les prix.
Le rapport de la SCHL sur l’offre de logements à l’automne 2024 a révélé que le niveau des nouvelles constructions était le deuxième plus élevé depuis 1990. Toutefois, lorsque ces chiffres sont ajustés en fonction de la taille de la population, ils restent insuffisants pour répondre à la demande démographique croissante. Jusqu’à présent, l’augmentation du nombre de nouvelles constructions n’a pas permis de réduire l’écart entre l’offre et la demande ni d’améliorer l’accessibilité.
3. Prix des logements dans les quartiers et fluctuations du marché
Un autre facteur important est l’emplacement : les résidences situées dans des quartiers recherchés ou à proximité de commodités prisées (comme les écoles, les centres commerciaux et les transports en commun) se vendent à des prix plus élevés. Ce phénomène peut être attribué à la théorie de l’offre de loyers, selon laquelle les prix ont tendance à être plus élevés dans les centres-villes et beaucoup plus bas à mesure que l’on s’éloigne de ceux-ci.
Cette tendance s’est récemment inversée lorsque, pendant la pandémie, de nombreuses personnes ont pu travailler à distance et ont souhaité disposer d’un plus grand espace de vie, car elles passaient plus de temps à la maison. Ces acheteurs ont échangé la proximité contre de plus grandes maisons, de plus grandes cours et un mode de vie de banlieue ou de petite ville. Cette évolution des prix de l’immobilier dans les grands centres urbains a entraîné une chute spectaculaire des prix, tandis que les prix dans les banlieues et les petites villes entourant ces zones urbaines ont augmenté, réduisant ainsi l’écart de prix.
Foire aux questions
Les prix de l’immobilier augmenteront-ils en 2025?
Oui, les prix devraient augmenter en 2025. La plupart des experts prévoient que 2025 sera une année de rebond pour les ventes et les prix de l’immobilier. Les modifications apportées aux règles relatives aux hypothèques assurées et la demande refoulée entraîneront une concurrence accrue, les acheteurs se disputant une offre limitée.
Quels sont les facteurs qui influencent les prix de l’immobilier au Canada?
Plusieurs facteurs influencent les prix des maisons au Canada. Ces facteurs comprennent l’inflation, le chômage, les taux directeurs de la Banque du Canada, l’inventaire et les nouvelles constructions.
Pourquoi les nouvelles constructions influencent-elles les prix de l’immobilier?
La construction neuve affecte le prix des maisons, car l’augmentation du coût des matériaux de construction et les pénuries de main-d’œuvre entraînent une diminution du nombre de maisons achevées. L’offre devient donc insuffisante pour répondre à la demande croissante, ce qui peut entraîner une augmentation des prix.
En conclusion
Il peut être difficile de s’y retrouver sur le marché immobilier, qui a connu de nombreux hauts et bas au cours des dernières années. Les propriétaires et les acheteurs potentiels doivent suivre de près les tendances du marché immobilier et les facteurs qui influencent la demande et les prix lorsqu’ils évaluent les options qui s’offrent à eux. La période actuelle est sans aucun doute intéressante pour l’immobilier, et seul le temps pourra nous dire ce qui nous attend.
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