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Les jeunes Canadiens renoncent à l'accession à la propriété

Les jeunes Canadiens renoncent à l'accession à la propriété

Table des matières

    Les jeunes Canadiens renoncent à l’accession à la propriété

    Ces dernières années, les données de Statistique Canada révèlent une tendance croissante chez les jeunes Canadiens à renoncer à l’accession à la propriété, le solde global de leurs prêts hypothécaires ayant diminué au cours des derniers trimestres. Cette tendance est particulièrement évidente dans des provinces comme l’Ontario, le Québec et l’Alberta, où les grandes villes comme Toronto, Montréal et Calgary subissent l’impact le plus important. Alors que l’accessibilité au logement reste un problème pressant, et que les prix des maisons augmenteront de près de 40 % entre 2016 et 2021, les jeunes ménages sont confrontés à des pressions économiques accrues et à des perspectives difficiles quant à leur avenir financier.

    Malgré la baisse du taux d’accession à la propriété, une grande partie des Canadiens explorent d’autres moyens d’accéder au marché immobilier, 32 % d’entre eux envisageant des moyens non traditionnels et 48 % étant ouverts à de telles options à l’avenir. Ces solutions comprennent la location avec option d’achat, la copropriété avec des membres de la famille et les propriétés occupées par le propriétaire avec des unités locatives. Alors que les jeunes Canadiens naviguent sur ce marché complexe, le soutien de professionnels expérimentés, comme un agent immobilier qui peut les conseiller sur l’achat non traditionnel d’une maison, devient de plus en plus précieux.

    Facteurs économiques qui influencent le changement

    En raison de l’escalade des coûts du logement, des taux hypothécaires élevés et des différences régionales, l’économie canadienne pose des obstacles considérables aux jeunes qui souhaitent accéder à la propriété. Parmi les obstacles, citons la mise de fonds, la gestion des dettes et des paiements d’intérêt, ainsi que la capacité d’épargne. Les bas salaires sont particulièrement touchés, épuisant souvent leurs économies pour faire face à l’augmentation du coût de la vie et aux pressions inflationnistes comme le loyer et l’épicerie.

    Près de la moitié des jeunes Canadiens sont aux prises avec un endettement modéré à élevé, et 60 % d’entre eux vivent d’un chèque de paie à l’autre. La crise du logement est à l’origine de tensions financières pour 53 % d’entre eux, affectant leurs dépenses d’épicerie (68 %), leur épargne d’urgence (57 %), leurs investissements (49 %) et le remboursement de leurs dettes (51 %). Cette pression financière, principalement due au marché immobilier, a un impact négatif sur la santé mentale de 61 % des personnes interrogées.

    Plusieurs facteurs économiques dissuadent les gens d’accéder à la propriété. Les taux d’intérêt élevés ont découragé 77 % des non-acheteurs, touchant 71 % des Canadiens. À l’inverse, les taux bas stimulent l’activité des investisseurs, ce qui risque de faire fuir les acheteurs d’une première propriété. L’inflation peut augmenter les salaires et le pouvoir d’achat, mais dévaluer la monnaie au fil du temps, ce qui fait de l’immobilier une bonne couverture contre l’inflation. 

    L’insuffisance de l’offre due au manque de terrains, à des règles de zonage strictes et à la lenteur de la construction fait grimper les prix de l’immobilier. Le taux de construction actuel au Canada est insuffisant pour rétablir l’accessibilité financière d’ici 2030. La santé économique influence directement le marché immobilier. La pandémie a toutefois rendu cette relation incertaine en raison de son impact sur la sécurité de l’emploi et, par conséquent, sur la confiance des acheteurs et les prix des maisons.

    Analyse de l’enquête sur les aspirations en matière d’accession à la propriété

    La crise de l’accessibilité au logement affecte profondément les jeunes Canadiens, 89 % d’entre eux reconnaissent la nécessité d’une intervention gouvernementale. 80 % d’entre eux s’inquiètent du coût du logement, une crainte qui s’est récemment accrue pour 62 % d’entre eux. La crise a même un impact sur les décisions de planification familiale pour 55 % de ceux qui prévoient d’avoir des enfants. Par conséquent, beaucoup envisagent de déménager dans leur province (46 %), dans une autre province (41 %) ou même à l’étranger (34 %).

    Politiques gouvernementales et dynamique du marché

    Le gouvernement canadien a adopté des politiques pour lutter contre la crise du logement, en investissant 9 milliards de dollars par an dans de nouveaux logements et en réservant 15 milliards de dollars pour la construction d’appartements à partir de 2025. Le Programme de développement des coopératives d’habitation devrait être lancé en 2024 et bénéficier d’un financement supplémentaire de 309,3 millions de dollars. La loi ontarienne sur les logements abordables et les bons emplois exempte également les logements abordables des taxes d’aménagement et vise à construire plus de 1,5 million de logements d’ici à 2031. Le maire de Toronto prévoit de construire 25 000 logements à loyer contrôlé sur 8 ans sur des terrains appartenant à la ville. Il a approuvé une nouvelle taxe municipale sur les transferts de terrains pour les maisons de luxe et a créé un cadre pour augmenter la taxe sur les logements vacants de 1 % à 3 %.

    Les initiatives du gouvernement comprennent un fonds de 1,25 milliard de dollars pour aider les acheteurs d’une première propriété, le relèvement des limites d’emprunt pour les plans de retraite de 25 000 $ à 35 000 $, et des incitations fiscales de 10 milliards de dollars sur 10 ans pour encourager la construction de logements locatifs. La loi d’exécution du budget interdit aux non-Canadiens d’acheter des propriétés pendant deux ans. Malgré ces mesures, environ 60 % des jeunes Canadiens se déclarent insatisfaits des réponses apportées par le gouvernement à la crise du logement à tous les niveaux. 

    En chiffres, 63 % sont insatisfaits de la réponse du gouvernement fédéral, 62 % sont insatisfaits de la réponse de leur gouvernement provincial et 58 % sont insatisfaits de la réponse de leur gouvernement municipal. En 2021, le taux d’accession à la propriété au Canada passera de 69,0 % en 2011 à 66,5 %, tandis que le pourcentage de locataires augmentera pour atteindre 33,1 %. Les grands centres urbains, en particulier les centres-villes, ont vu leur population et les investissements dans le logement augmenter, et plus de la moitié des condominiums seront loués en 2021.

    Des solutions créatives

    Confrontés à d’importants défis sur le marché immobilier, les jeunes Canadiens explorent de plus en plus des moyens créatifs et non traditionnels d’accéder à la propriété. Environ 32 % d’entre eux envisagent des méthodes alternatives, les principales options étant la location avec option d’achat (22 %), la copropriété avec des membres de la famille autres que le conjoint (21 %) et le fait d’être à la fois propriétaire et locataire principal (17 %). Un pourcentage notable de 13 % des propriétaires ont eu recours à des moyens non traditionnels, en particulier parmi les 18-34 ans (25 %) et les Canadiens racisés (27 %). 

    En outre, 59 % des répondants estiment que les conseils d’un agent immobilier sur les achats non traditionnels sont très utiles. Les préférences régionales varient, les appartements secondaires et les modèles de copropriété étant populaires. Les tendances futures pourraient inclure les minimaisons, les vans ou les roulottes, ainsi que les maisons imprimées en 3D. En effet, ces solutions gagnent en popularité en raison des pressions économiques actuelles.

    Répercussions à long terme

    Le déclin de l’accession à la propriété chez les jeunes Canadiens pose des risques pour leur stabilité financière et leur mobilité socio-économique, exacerbés par des niveaux d’endettement élevés. L’accession à la propriété, qui offre des avantages financiers comme des exonérations fiscales dont ne bénéficient pas les locataires, est de plus en plus inaccessible en raison des pressions liées à l’accessibilité financière. Malgré cela, la mobilité sociale au Canada est également influencée par un système éducatif qui favorise l’avancement sur la base des capacités, ce qui contribue au bonheur. 

    Toutefois, la crise du logement a eu un impact négatif sur la santé mentale et la qualité de vie des jeunes Canadiens, bien plus que sur celles des autres groupes d’âge. Le taux d’accession à la propriété des jeunes adultes a considérablement baissé au cours de la dernière décennie, contrastant avec l’augmentation observée chez les baby-boomers. Le coût élevé de la vie et l’inabordabilité du logement touchent particulièrement les 15-29 ans, ce qui se traduit par une plus grande propension à louer et une détérioration de la santé mentale depuis 2016.

    Conclusion

    Le marché immobilier canadien présente des problèmes pour les jeunes acheteurs, avec des coûts croissants, des taux d’intérêt élevés et une offre limitée. Malgré les efforts du gouvernement, l’insatisfaction persiste. Il est essentiel d’explorer les options, de demander des conseils d’experts, d’obtenir des taux hypothécaires favorables et de rester déterminé. Avec les taux hypothécaires bas de nesto et les conseils appropriés de nos experts hypothécaires, l’accession à la propriété est encore à la portée des jeunes Canadiens.

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