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La Banque du Canada maintient son taux à 2,75 % en juin 2025 malgré la volatilité mondiale

La Banque du Canada maintient son taux à 2,75 % en juin 2025 malgré la volatilité mondiale

Table des matières

    La Banque du Canada maintient son taux à 2,75 % alors que l’inflation de base et les tensions géopolitiques augmentent

    La Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 2,75 % le 4 juin, optant pour la prudence face à des données économiques volatiles et contrastées. Cette décision maintient le taux préférentiel national à 4,20 %. L’inflation globale pour le mois d’avril a reculé à 1,7 %, mais l’inflation de base est restée élevée. L’inflation des aliments a grimpé à 3,8 % et les mesures médiane et tronquée privilégiées par la Banque ont dépassé les 3 %.

    Les attentes à long terme en matière d’inflation ont continué de se détériorer aux États-Unis. L’indice de l’Université du Michigan a enregistré un bond temporaire à 4,4 % sur 5 ans, son plus haut niveau depuis 1991. Cette hausse inattendue a inquiété les investisseurs et renforcé le cercle vicieux qui exerce maintenant une pression sur les marchés obligataires mondiaux. Bien que moins marqué au Canada, le mouvement des attentes inflationnistes suit une tendance similaire.

    Le PIB du premier trimestre, publié la semaine dernière, a surpris avec une croissance annualisée de 2,2 %, en grande partie attribuable à une concentration des échanges dans les biens visés par les tarifs. Toutefois, le rapport sur l’emploi de mars a révélé une perte de 33 000 emplois et un taux de chômage à 6,9 %, indiquant un stress croissant sous la surface. La Banque du Canada a reconnu que les données économiques globales semblaient stables, mais que les indicateurs sous-jacents pointaient vers un affaiblissement des dépenses des ménages, de l’investissement des entreprises et de l’activité manufacturière.

    « Écoutez, l’incertitude, c’est mauvais pour les affaires. Et c’est mauvais pour les ménages. Si vous êtes une entreprise et que vous ignorez quelle sera la demande pour vos produits, il est évident que vous serez beaucoup moins enclin à investir. L’incertitude freine les investissements et rend les ménages plus prudents. Donc oui, cela tend à ralentir l’activité économique. Et c’est effectivement ce qu’on observe au Canada. »

    – Tiff Macklem, déclaration d’ouverture à la conférence de presse

    Les marchés obligataires ont mal réagi à la hausse des tarifs américains et à des changements de cap politiques imprévisibles. Une fausse publication sur les réseaux sociaux a temporairement déclenché un rebond du marché avant d’être démentie, révélant une sensibilité extrême aux nouvelles liées au commerce. Les rendements canadiens ont bondi dans le sillage des bons du Trésor américain, alors que les investisseurs vendaient massivement, signe d’un malaise profond face à la politique économique américaine.

    « Le conflit commercial amorcé par les États-Unis demeure le principal frein à la croissance de l’économie canadienne. Depuis notre décision d’avril, l’administration américaine a encore modifié plusieurs tarifs à la hausse et à la baisse. La Chine et les États-Unis ont reculé sur certains droits de douane très élevés, et des négociations bilatérales ont été entamées avec plusieurs pays. L’instabilité financière extrême observée en avril s’est estompée et les marchés boursiers ont récupéré leurs pertes. Cela dit, les résultats des négociations commerciales restent hautement incertains, les tarifs demeurent bien supérieurs à leur niveau du début de 2025, et de nouvelles mesures tarifaires sont toujours envisagées. La récente hausse des droits américains sur l’acier et l’aluminium souligne à quel point la politique commerciale des États-Unis est imprévisible. » – Tiff Macklem, déclaration d’ouverture à la conférence de presse

    Le huard s’est renforcé en raison de la faiblesse persistante du dollar américain, aidant le Canada à atténuer une partie de l’inflation liée aux importations. Cela dit, la situation exerce une pression supplémentaire sur les exportateurs. Et comme les titres à revenu fixe américains perdent leur statut de valeur refuge, les flux de capitaux mondiaux pourraient continuer à perturber les prix des obligations canadiennes, ce qui rend les taux hypothécaires instables.

    Le marché des hypothèques à taux fixe réagit déjà. Plusieurs prêteurs ont annoncé des hausses, suivant l’augmentation des rendements obligataires américains. Les rendements canadiens sur 5 ans ont également monté en flèche en réponse à la volatilité des bons du Trésor américain, limitant les chances d’un répit à court terme pour les taux fixes.

    Pourquoi il était logique de maintenir les taux

    La Banque du Canada a probablement vu dans les risques d’inflation persistante liés aux tarifs douaniers et dans l’accélération de l’IPC de base en avril des raisons suffisantes pour faire preuve de retenue. Elle devait aussi composer avec la réalité que d’autres baisses de taux pourraient alimenter l’inflation dans l’immobilier et les actifs, sans pour autant atténuer les chocs d’approvisionnement mondiaux. Elle a donc préféré miser sur les assouplissements déjà en place et adopter une approche attentiste, tout en signalant qu’elle conserve une certaine marge de manœuvre si les risques baissiers devaient s’accentuer.

    « Pour cette décision, il y avait un consensus clair en faveur du maintien du taux directeur inchangé, en attendant d’obtenir plus d’information. Nous avons aussi discuté des prochaines étapes en matière de politique monétaire. À ce sujet, les avis étaient plus partagés. En résumé, les membres ont estimé qu’une baisse du taux directeur pourrait devenir nécessaire si l’économie s’affaiblit sous la pression des tarifs américains persistants et de l’incertitude, tant que les pressions inflationnistes restent contenues. » – Tiff Macklem, déclaration d’ouverture à la conférence de presse

    Le Canada semble s’en tirer un peu mieux que les États-Unis sur le plan de la trajectoire de l’inflation, avec une exposition moindre aux tarifs et moins de perturbations dans ses relations commerciales mondiales. Cependant, les investisseurs commencent à remettre en question la fiabilité des bons du Trésor américain comme valeur refuge, une tendance qui commence à se répercuter sur les marchés financiers canadiens.

    « Si le Canada parvient à conclure un nouvel accord commercial avec les États-Unis qui réduise l’incertitude, qui clarifie les règles et qui s’inscrive dans la durée, je crois que cela aidera tout le monde à passer à l’action… et on pourrait assister à une reprise de l’activité qui tarde encore à se manifester. Le potentiel est là, et plus vite cela se concrétisera, mieux ce sera. Comme tout le monde, nous suivons de très près les annonces en provenance de la Maison-Blanche. » – Tiff Macklem, déclaration d’ouverture à la conférence de presse

    Ce que cela signifie pour les emprunteurs hypothécaires au Canada

    • Les taux fixes devraient rester instables, peu importe les décisions de la Banque du Canada, en raison de la montée des rendements obligataires.
    • Ceux qui renouvellent leur hypothèque devraient envisager de sécuriser leur taux actuel avant de nouvelles hausses de la part des prêteurs.
    • Ceux qui souhaitent refinancer pour accéder à la valeur nette de leur propriété auraient avantage à agir dès maintenant, puisque la trajectoire des taux demeure incertaine.

    En 2025, une bonne stratégie hypothécaire ne repose pas sur des prédictions, mais sur la préparation à tous les scénarios. Le maintien des taux reflète une certaine patience, mais il souligne aussi les limites des outils de la Banque lorsque l’inflation est poussée par les enjeux géopolitiques mondiaux. La Réserve fédérale demeure prudente et les données canadiennes évoluent sur une corde raide. Dans ce contexte, la meilleure option pour les emprunteurs, c’est la flexibilité. Les termes hybrides, les options fixes plus courtes et une veille constante des marchés obligataires pourraient être plus essentiels que jamais.

    Pourquoi la Banque du Canada a dû lever le pied sur les baisses de taux

    La Banque du Canada aimerait que ses indicateurs clés de l’inflation atteignent pile sa cible de 2 %. Mais dans les faits, tant qu’ils restent entre 1 % et 3 %, l’inflation est considérée comme stable et prévisible. Or, ses deux mesures de base viennent de repasser au-dessus du seuil des 3 %. Un signal clair qui limite sa capacité à baisser les taux davantage, même si l’économie montre des signes d’essoufflement.

    Partout au pays, le marché de l’emploi commence à se fragiliser. Le chômage progresse et la croissance des salaires ralentit. Selon l’économiste David Rosenberg, moins de 60 % des personnes ayant entamé une recherche d’emploi dans la dernière année ont trouvé du travail.

    La croissance du PIB au premier trimestre a été gonflée par un effet temporaire : les importateurs et exportateurs ont accéléré leurs activités pour éviter les nouveaux tarifs. Mais derrière ce chiffre, la consommation des ménages et les investissements des entreprises sont au point mort. Le marché immobilier ralentit aussi, avec des ventes en baisse et un nombre accru d’inscriptions.

    Les signes de pression financière se multiplient. De plus en plus de Canadiens commencent à manquer des paiements, que ce soit sur leur hypothèque ou sur d’autres formes de crédit. Les grandes banques, elles, augmentent leurs provisions pour pertes potentielles. Du côté de la confiance, les plus récents sondages de la Banque du Canada montrent un net recul chez les consommateurs et les entreprises, un facteur qui se reflète souvent, peu après, dans les données économiques.

    « L’économie canadienne démontre une certaine résilience face aux tarifs. Oui, la consommation a ralenti au premier trimestre, et l’impact des tarifs s’est fait sentir. Mais malgré une importante chute de la confiance des consommateurs, les dépenses ont continué de croître, et les investissements des entreprises ont même été un peu plus robustes qu’on l’avait prévu. Les effets des tarifs sont donc bien réels, mais il y a aussi une part de résilience. Cela dit, plus les tarifs perdureront, plus l’incertitude s’installera, plus cela pèsera sur l’économie canadienne et exercera une pression à la baisse sur l’inflation. Nous suivrons cela de très près.

    Nous sommes aussi conscients que les tarifs ont des effets sur les coûts. On le voit déjà avec les perturbations commerciales. Les entreprises nous disent que ces perturbations entraînent des coûts supplémentaires. Elles doivent trouver de nouveaux fournisseurs, développer de nouveaux marchés. Cela engendre des frais, tout comme les mesures de rétorsion mises en place. Ces effets ne se reflètent pas encore dans les données de l’IPC, mais on les verra apparaître dans les prochains mois. Nous surveillons donc ces deux aspects. Et comme je l’ai mentionné dans ma déclaration d’ouverture, lors de nos délibérations, le Conseil de direction a envisagé la possibilité d’une autre baisse du taux directeur si les tarifs se prolongent, s’ils accentuent le ralentissement économique, et si les pressions inflationnistes demeurent maîtrisées. » – Tiff Macklem, déclaration d’ouverture à la conférence de presse

    Dans un autre contexte, tous ces signaux auraient pu justifier une baisse de taux. Mais avec des prix encore élevés, la Banque a clairement indiqué qu’elle ne pouvait pas risquer de raviver l’inflation. Plutôt que de se projeter trop loin, elle préfère se concentrer sur les données actuelles. Et avec les tarifs américains qui rendent toute prévision presque impossible, elle a choisi de rester prudente cette semaine, même si certains secteurs de l’économie auraient eu besoin d’un coup de pouce.

    Meilleurs taux hypothécaires

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    Comment les changements de taux de la Banque du Canada influent sur vos versements hypothécaires

    Par exemple, si vous avez une hypothèque de 500 000 $ garantie par le taux bas variable de 5 ans nesto, soit , votre versement mensuel s’élèvera à 2 653,01 $. Pour un solde de 100 000 $, votre versement hypothécaire sera de 530,61 $, alors que vous serez soumis à un test de résistance sur un versement hypothécaire de 647,37 $ si vous cherchez à acheter une propriété ou à refinancer votre prêt hypothécaire.

    Montants des prêts hypothécaires courants et versements hypothécaires correspondants sur le taux variable bas de 5 ans de nesto de sur un amortissement de 25 ans. Les versements hypothécaires admissibles affectent tous les achats de propriétés et les refinancements hypothécaires, et ils sont qualifiés sur la base de paiements soumis à des tests de résistance basés sur le taux du contrat plus 2 %.

    Juin 2024 vs. juin 2025 : Qu’est-ce qui a changé ?

    Comment l’abordabilité du logement a-t-elle évolué au cours de la dernière année? Louer vs Propriété

    Aujourd’hui, le prix de référence des propriétés au Canada s’élève à 701 900 $, alors qu’il était à 728 000 $ il y a un an, il a donc diminué de 3,6 %. Cependant, le taux hypothécaire variable de 5 ans le plus bas chez nesto a diminution, passant de 5,90 % il y a un an à aujourd’hui. Ces changements signifient que le versement hypothécaire mensuel moyen au Canada a diminué, passant de 3 716,90 $1 à 2 979,44 $2. Par conséquent, à l’échelle nationale, le paiement hypothécaire assurable moyen a diminué de 19,84 % par rapport à l’année précédente. En comparaison, au cours de la même période, le loyer national moyen a diminué de 1,6 %, passant de 2 149,86 $ à 2 116 $, ce qui, en dollars, représente 33,86 $ d’une année à l’autre.

    En bref — Le versement hypothécaire mensuel au Canada a diminué de 19,84 %. Pendant ce temps, les prix moyens des propriétés ont diminué de 3,6 %, et les loyers moyens nationaux ont diminué de 1,6 %. En dollars, les versements hypothécaires ont diminué de 737, 46 $, les prix moyens des propriétés ont diminué de 26 100 $, et les loyers nationaux moyens ont diminué de 33,86 $.

    *1 et 2 : Valeurs des versements hypothécaires calculées sur la base du taux variable de nesto sur une période d’amortissement de 25 ans avec une mise de fonds de 20 %, en utilisant le prix moyen/de référence au cours du mois indiqué, tel qu’indiqué par l’ACI pour la région.

    Comment les changements de taux de la Banque du Canada affectent vos versements hypothécaires et vos frais d’intérêt*

    Juin 2024

    Taux fixe : 4,69 %

    Prix de la maison : 728 000 $

    Mise de fonds de 20 % : 145 600 $

    Hypothèque nécessaire : 582 400 $


    → 3 285,23 $ versement hypothécaire mensuel


    → 127 635 $ en intérêts totaux sur 5 ans

    Juin 2024

    Taux fixe : 3,91 %

    Prix de la maison : 701 900 $

    Mise de fonds de 20 % : 140 380 $

    Hypothèque nécessaire : 561 520 $


    → 2 926,38 $ versement hypothécaire mensuel


    → 102 118 $ en intérêts totaux sur 5 ans

    Juin 2025

    Taux variable : 5,90 %

    Prix de la maison : 728 000 $

    Mise de fonds de 20 % : 145 600 $

    Hypothèque nécessaire : 582 400 $


    → 3 716,90 $ versement hypothécaire mensuel


    → 163 623 $ en intérêts totaux sur 5 ans

    Juin 2025

    Taux variable :

    Prix de la maison : 701 900 $

    Mise de fonds de 20 % : 140 380 $

    Hypothèque nécessaire : 561 520 $


    → 2 979,44 $ versement hypothécaire mensuel

    → 106 787 $ en intérêts totaux sur 5 ans

    *À titre d’exemple seulement, lorsque l’on compare avec les taux hypothécaires assurés et assurables de nesto, fixes et ajustables, les plus bas sur 5 ans, avec une mise de fonds de 20 % et un amortissement de 25 ans, en utilisant les données sur le prix moyen composite des maisons au Canada, telles qu’elles sont disponibles par l’entremise de l’ACI. D’autres conditions restrictives s’appliquent. Les taux peuvent être modifiés sans préavis.

    Emprunter dans un monde en constante évolution 

    La décision de la Banque du Canada de maintenir son taux directeur à 2,75 % peut donner l’impression d’une pause, mais il s’agit plutôt d’une mesure de prudence face à d’éventuelles hausses futures. L’inflation semble se calmer en surface, mais les pressions sur les prix de base persistent, et les effets en cascade des tarifs américains sont loin d’être terminés. En parallèle, les chiffres solides du PIB masquent des faiblesses du côté du marché du travail et des dépenses des ménages. Pour l’instant, la Banque opte pour la patience plutôt que pour des gestes audacieux, mais cela ne veut pas dire que les personnes à la recherche d’une hypothèque peuvent rester les bras croisés.

    Dans le marché actuel, que vous souhaitiez acheter, renouveler ou refinancer, la stratégie en matière de taux hypothécaires est plus importante que jamais. Les taux fixes repartent à la hausse, les rabais sur les taux variables se réduisent, et les marchés obligataires réagissent davantage aux tensions géopolitiques mondiales qu’aux données locales. C’est pourquoi l’accompagnement d’un expert hypothécaire de nesto peut vous aider à élaborer un plan flexible adapté à votre budget, à votre échéancier et à votre tolérance au risque.

    Ne traversez pas cette période d’incertitude au hasard. Obtenez les conseils d’un expert nesto et profitez d’un blocage de taux pour sécuriser une stratégie hypothécaire qui correspond vraiment à votre situation.


    Pourquoi choisir nesto

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