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La Banque du Canada réduit son taux à 2,25 %
 
        Table des matières
La Banque du Canada réduit son taux directeur malgré une inflation toujours présente
La Banque du Canada a abaissé son taux directeur au jour le jour de 25 points de base, le faisant passer à 2,25 % lors de sa réunion du 29 octobre. Il s’agit d’une deuxième baisse consécutive, après celle de septembre. Cette décision traduit la volonté prudente de la banque centrale de soutenir une croissance en perte de vitesse, tout en maintenant les attentes d’inflation sous contrôle.
Le gouverneur Tiff Macklem a souligné que, même si les progrès en matière d’inflation demeurent inégaux, la politique monétaire se situe désormais « dans la fourchette neutre ». Cela signifie que toute nouvelle baisse de taux dépendra des données confirmant la poursuite de la désinflation. Avant la réunion d’aujourd’hui, le consensus du marché anticipait largement une baisse de 0,25 %, les données du marché obligataire laissant entrevoir environ 90 % de probabilité, conformément à l’orientation accommodante adoptée par la Banque lors de sa décision du 17 septembre.
 
    L’inflation progresse légèrement, mais reste contenue
Les données de septembre sur l’indice des prix à la consommation (IPC) ont compliqué la tâche de la Banque. L’IPC global a augmenté à 2,4 %, après une hausse de 1,9 % en août, dépassant les prévisions. Cette augmentation s’explique principalement par une baisse moins marquée des prix de l’énergie et par la hausse continue des coûts liés au logement. Les mesures de base privilégiées par la Banque, l’IPC-tronq et l’IPC-médian, sont demeurées au-dessus de 3 %, leurs tendances sur trois mois ayant légèrement augmenté.
Le gouverneur Macklem a déclaré que « l’inflation sous-jacente demeure élevée et l’inflation des services reste généralisée et persistante ». Malgré cela, la Banque note un recul des attentes d’inflation chez les ménages et les entreprises, tandis que la volatilité des prix de l’énergie a diminué par rapport au début de l’année.
Deux semaines après la réunion de septembre, le sous-gouverneur Rhys Mendes a également minimisé l’importance accordée aux mesures fondamentales de l’inflation, réitérant que la Banque s’appuie sur un large éventail d’indicateurs. Elle estime actuellement l’inflation globale à environ 2,5 %, ce qui laisse une marge de manœuvre limitée, mais réelle, pour d’éventuelles mesures d’assouplissement supplémentaires.
Une croissance au point mort et un marché du travail en perte d’élan
L’économie canadienne montre des signes clairs d’essoufflement. Le PIB est demeuré stable en août, après une contraction au deuxième trimestre, et la confiance des entreprises reste faible. Selon la plus récente enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada, de nombreuses entreprises réduisent leurs plans d’embauche et d’investissement, tandis que près des deux tiers des consommateurs s’attendent à une légère récession d’ici les 12 prochains mois.
Le marché du travail, autrefois pilier de la résilience économique, s’est affaibli de manière significative. Le taux de chômage a grimpé à 7,1 %, tandis que la croissance salariale est tombée sous la barre des 4 % pour la première fois depuis 2022. Le nombre de postes vacants a diminué, et l’emploi à temps partiel représente désormais une part croissante des nouvelles embauches, illustrant un retour vers un marché du travail plus équilibré, mais aussi plus faible.
Macklem a également mis en garde contre une réaction excessive à un rapport sur l’emploi de septembre plus solide que prévu, qualifiant les conditions actuelles du marché du travail de « molles ». Les enquêtes de la Banque menées au troisième trimestre ont confirmé ce ton prudent : environ le tiers des entreprises prévoient une récession, tandis qu’environ les deux tiers des ménages s’y préparent, ce qui concorde avec les intentions d’embauche et d’investissement en baisse.
Pourquoi la Banque a réduit son taux malgré une inflation sous-jacente tenace
Le Conseil de direction de la Banque du Canada faisait face à un délicat exercice d’équilibre. D’un côté, la persistance de l’inflation sous-jacente rendait toute nouvelle baisse de taux risquée. De l’autre, la faiblesse de la croissance économique et la baisse de la confiance des entreprises justifiaient un nouvel assouplissement monétaire.
La Banque a finalement choisi de prioriser le soutien à la demande intérieure, dans un contexte mondial toujours incertain. La levée récente des contre-tarifs canadiens et l’allègement des droits d’importation américains ont contribué à réduire les pressions inflationnistes importées. Parallèlement, la mise à jour économique d’automne du gouvernement fédéral annonçait peu de nouvelles dépenses, limitant ainsi le risque d’un conflit entre la politique budgétaire et la politique monétaire.
La Banque a qualifié cette décision d’« ajustement mesuré », visant à maintenir les coûts d’emprunt en phase avec le taux neutre ciblé, estimé entre 2 % et 3 %. Selon l’évaluation de la Banque elle-même, le taux directeur ne deviendra réellement stimulant que lorsqu’il atteindra environ 2 %. Cela laisse donc place à une ou plusieurs baisses supplémentaires si la désinflation suit la trajectoire prévue.
Une reprise timide de l’activité immobilière
Le marché immobilier montre les premiers signes de stabilisation, mais cette reprise demeure fragile et étroitement liée aux attentes concernant les taux d’intérêt. Selon l’Association canadienne de l’immobilier (ACI), les ventes résidentielles nationales ont légèrement augmenté en septembre, portées par une demande plus forte à Toronto et à Winnipeg. Les prix moyens des maisons sont restés 3 % inférieurs à ceux de l’année précédente, bien que l’inventaire ait continué de croître dans la plupart des marchés.
Les économistes de Desjardins estiment que cette baisse du taux directeur devrait prolonger la reprise du marché immobilier jusqu’en 2026, mais que la croissance des prix demeurera modérée, en raison du chômage plus élevé et des conditions d’admissibilité plus strictes liées au test de résistance hypothécaire. Les entrepreneurs continuent de finaliser les projets amorcés pendant le boom pandémique, maintenant ainsi une offre de nouvelles propriétés soutenue, ce qui limite les hausses rapides des prix.
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Par exemple, si vous avez une hypothèque de 500 000 $ garantie par le taux bas variable de 5 ans nesto, soit 
| Montant de l’hypothèque | Versement hypothécaire | Versement hypothécaire admissible | Intérêt à terme de 5 ans | Revenu annuel brut requis | 
|---|---|---|---|---|
| 100 000 $ | 530 $ | 632 $ | 18 109 $ | 25 883 $ | 
| 200 000 $ | 1 060 $ | 1 264 $ | 36 217 $ | 48 689 $ | 
| 300 000 $ | 1 590 $ | 1 896 $ | 54 326 $ | 71 496 $ | 
| 400 000 $ | 2 120 $ | 2 529 $ | 72 435 $ | 94 302 $ | 
| 500 000 $ | 2 650 $ | 3 161 $ | 90 544 $ | 117 108 $ | 
| 600 000 $ | 3 180 $ | 3 793 $ | 108 652 $ | 139 914 $ | 
| 700 000 $ | 3 710 $ | 4 425 $ | 126 761 $ | 162 721 $ | 
| 800 000 $ | 4 241 $ | 5 057 $ | 144 870 $ | 185 526 $ | 
| 900 000 $ | 4 771 $ | 5 689 $ | 162 979 $ | 208 333 $ | 
| 1 000 000 $ | 5 301 $ | 6 321 $ | 181 087 $ | 231 139 $ | 
Montants des prêts hypothécaires courants et versements hypothécaires correspondants sur le taux variable bas de 5 ans de nesto de 
octobre 2024 vs. octobre 2025 : Qu’est-ce qui a changé ?
Comment l’abordabilité du logement a-t-elle évolué au cours de la dernière année? Louer vs Propriété
Aujourd’hui, le prix de référence des propriétés au Canada s’élève à 682 600 $, alors qu’il était à 706 800 $ il y a un an, il a donc diminué de 3,4 %. Cependant, le taux hypothécaire variable de 5 ans le plus bas chez nesto a diminué, passant de 5,15 % il y a un an à 
*1 et 2 : Valeurs des versements hypothécaires calculées sur la base du taux variable de nesto sur une période d’amortissement de 25 ans avec une mise de fonds de 20 %, en utilisant le prix moyen/de référence au cours du mois indiqué, tel qu’indiqué par l’ACI pour la région.
					 
				
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octobre 2024
Taux fixe : 4,19 %
Prix de la maison : 706 800 $
Mise de fonds de 20 % : 141 360 $
Hypothèque nécessaire : 565 440 $
→ 3 518 $ versement hypothécaire mensuel
→ 128 033 $ en intérêts totaux sur 5 ans
					 
				
octobre 2025
Taux fixe : 
Prix de la maison : 706 800 $
Mise de fonds de 20 % : 136 520 $
Hypothèque nécessaire : 546 080 $
→ 3 243 $ versement hypothécaire mensuel
→ 110 061 $ en intérêts totaux sur 5 ans
octobre 2024
Taux variable : 5,15 %
Prix de la maison : 706 800 $
Mise de fonds de 20 % : 141 360 $
Hypothèque nécessaire : 565 440 $
→ 3 739 $ versement hypothécaire mensuel
→ 147 105 $ en intérêts totaux sur 5 ans
					 
				
octobre 2025
Taux variable : 
Prix de la maison : 682 600 $
Mise de fonds de 20 % : 136 520 $
Hypothèque nécessaire : 546 080 $
→ 3 256 $ versement hypothécaire mensuel
→ 111 249 $ en intérêts totaux sur 5 ans
*À titre d’exemple seulement, lorsque l’on compare avec les taux hypothécaires assurés et assurables de nesto, fixes et ajustables, les plus bas sur 5 ans, avec une mise de fonds de 20 % et un amortissement de 25 ans, en utilisant les données sur le prix moyen composite des maisons au Canada, telles qu’elles sont disponibles par l’entremise de l’ACI. D’autres conditions restrictives s’appliquent. Les taux peuvent être modifiés sans préavis.
Ce que la baisse du taux directeur signifie pour les emprunteurs canadiens
La deuxième baisse consécutive du taux directeur par la Banque du Canada marque un tournant décisif après deux années d’un cycle de resserrement monétaire. Mais, même si les coûts d’emprunt diminuent progressivement, l’incertitude demeure. Les taux hypothécaires sont plus bas, certes, mais les conditions d’admissibilité et les vents économiques contraires continuent de représenter un défi pour plusieurs Canadiens. Voici comment cette nouvelle phase se traduit pour différents profils d’emprunteurs :
Acheteurs : La baisse des taux offre un léger répit en matière d’abordabilité, particulièrement pour ceux qui optent pour une hypothèque à taux variable ou à taux fixe. Certains prêteurs ont légèrement assoupli leurs critères d’admissibilité, mais le test de résistance fédéral, toujours basé sur le plus élevé de 5,25 % ou du taux contractuel majoré de 2 %, continue de limiter le montant maximal empruntable. Ceux qui patientent pour entrer sur le marché pourraient bénéficier d’une plus grande flexibilité d’ici le printemps prochain, sans toutefois s’attendre à une amélioration spectaculaire.
Renouvellements : Pour les emprunteurs dont le renouvellement hypothécaire approche cet automne, une certaine forme de soulagement commence enfin à se faire sentir. Bien que plusieurs termes de cinq ans contractés en 2020 ou 2021 soient toujours renouvelés à des taux plus élevés, le choc de paiements s’atténue. Les offres à taux fixe pour les hypothèques non assurées sont désormais inférieures à 5 %, tandis que les taux variables s’ajustent à la baisse à mesure que les prêteurs répercutent les récentes réductions de taux directeur. Le marché du renouvellement devient ainsi plus stable, même s’il demeure élevé par rapport aux années précédentes.
Refinancements : Les propriétaires cherchant à consolider leurs dettes ou à accéder à la valeur nette de leur maison profitent d’une normalisation graduelle des coûts d’emprunt. Les prêteurs demeurent toutefois prudents, maintenant des exigences strictes en matière d’évaluation et de ratios d’endettement. Les propriétaires ayant connu une hausse de revenu ou disposant d’une forte valeur nette sont les mieux placés pour tirer parti des occasions de refinancement. Pour d’autres, il pourrait être préférable d’attendre que l’inflation se rapproche de 2 %, moment où les conditions de crédit et d’admissibilité devraient s’assouplir davantage.
Ce que la Banque du Canada prévoit pour 2026
La Banque du Canada a adopté un ton prudent, alors que les marchés ont interprété cette décision comme une « baisse à tonalité restrictive ». Les responsables de la politique monétaire ont réaffirmé que les risques d’inflation demeurent présents et que de nouvelles réductions de taux ne sont pas garanties. Selon les prévisions du Rapport sur la politique monétaire (RPM) publié précédemment, l’inflation devrait revenir près de la cible de 2 % d’ici la fin de 2026, à condition que les conditions d’approvisionnement mondiales demeurent stables et que les pressions salariales continuent de se modérer.
La Banque a réitéré que la politique monétaire se situe désormais dans une zone neutre, ce qui signifie qu’il n’y a pas d’urgence à réduire davantage les taux, sauf en cas de ralentissement marqué de la croissance ou de surprise à la baisse de l’inflation. Comme le taux directeur ne devient généralement stimulant que lorsqu’il descend autour de 2 % ou moins, la décision d’aujourd’hui rapproche la Banque de ce seuil. La Banque du Canada devrait probablement annoncer au moins une autre baisse de 0,25 % avant de conclure ce cycle, à condition que la désinflation continue de progresser comme prévu.
Avec la Réserve fédérale américaine qui devrait poursuivre son assouplissement monétaire plus tard aujourd’hui et la baisse des prix de l’énergie, les prochaines réunions de la Banque du Canada seront déterminantes pour savoir si le Canada poursuivra ses baisses de taux ou marquera une pause pour évaluer la persistance de l’inflation. Ce rythme mesuré reflète la confiance de la Banque dans le processus de désinflation, tout en soulignant sa prudence face aux risques mondiaux à l’approche de 2026.
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dans cette série Guide de la Banque du Canada
- Le taux préférentiel au Canada prochaine lecture
- rendement des obligations du gouvernement du Canada prochaine lecture
- Taux d’intérêt de la Banque du Canada prochaine lecture
- L’annonce des taux de la Banque du Canada en train de lire
- Calendrier d’annonces du taux directeur de la Banque du Canada prochaine lecture
- Historique du taux préférentiel hypothécaire au Canada prochaine lecture
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